Poitiers !

Départ 11h30, beau temps, un peu voilé, un peu pollué même.
Coup sur coup, on voit une voiture qui roule sans plaque d’immatriculation, et des gens qui fauchent l’herbe du talus pour remplir le coffre de leur voiture. La France change.
Grande première, nous contournons Paris par l’A86, long mais intéressant, malgré un tunnel bas et interminable.
Et puis sur l’écran du GPS, les localités apparaissent Chabournay, La Chapelle Moulière, Charassé, Vouzaille, Latillé, Bondilly, Buxerolles, Biard, Les Barballeres.
Tiens, on passe devant le Parc du FuturAsterix —je cite de mémoire.
Et un panneau : La Rochelle 145km… On hésite…

Mais non, nous allons dormir ici, c’est le centième jour de voyage, 100 tout rond.

Donc, fin des 100 jours.

Compiègne !

Départ 10h30, un endroit magnifique

On découvre qu’on était en terrain « un peu » militaire.

Un autre panneau qu’on voit partout : « Te Koop » ça veut dire « A Vendre » ?
A midi, frites et fricadelles et en route pour la France, tiens, voilà le panneau d’entrée —pas terrible comme panneau


Et arrivée à Compiègne, chez Perrine.

En Belgique

Départ 9h30, après une bonne nuit dans notre champ moissonné. Mais… Danièle m’annonce qu’elle reconnaît les chaumes :
– c’est du colza !
Ça, je ne le souhaite à personne.
Et puis près de 600km d’autoroutes allemandes, puis hollandaises puis belges. Une photo en Allemagne, pour illustrer la logique saxonne

Un café convivial en Flandres, mais pates et bière vite oubliées ; c’est à Houthalen Helchteren.

Puis on trouve un coin tranquille ici :

La nuit tombe, nous ignorons où nous sommes, terrain militaire ? On ne sait pas savoir. Au loin le cri déchirant d’une bête féroce retentit lugubrement.
Bonne nuit à tous !

Kiel : anniversaire

Petit-déjeuner-buffet à 10h. Je le compose comme le conseil de sécurité de l’ONU : tout à la fois anglais, français, allemand et russe. C’est assez copieux mais ça permet de tenir aisément jusqu’à la sieste 😉
Le temps est agité, difficile de marcher sur le pont

On débarque vers 17h (heure allemande). Douane allemande :
-vous avez passé longtemps dans les pays baltes ?
-non, non, quelques jours
-c’est bon, passez
Resto pour l’anniversaire dans un petit village entre Kiel et Hambourg : shnitzel frites bière. C’est tenu par des grecs, quatre verres d’ouzo en cadeau, ça change de la vodka !

On dort pas loin de là :

Klaipéda : embarquement pour Kiel

Départ 10h30, un temps superbe, un peu froid mais superbe. En route pour Klaipéda, tout est au beau fixe, à part un champ de colza en fleur rencontré dans la matinée.
Au port, DFDS nous informe qu’une cabine sans fenêtre est libre dans le bateau du soir… parfait, en route.
On arrivera à Kiel demain, à 17h (LT) = 16h (D)
Une nuit sur le bateau, qui nous évite deux nuits à terre.


Bon vent !

Le Victoria Seaways sur vesselfinder.com :

photo : Dragonchief (Oct 31, 2015)
place : Karlshamn Sweden

Daugavpils

Départ 11h, tout est bien sec.
Une petite famille vient nous voir, les cui-cui des cinq petits, sont surprenants, venant de si gros volatiles

Depuis ce matin, je bricole la batterie externe, pour décoincer l’interrupteur, sans grand succès. Et je découvre que le fil d’alim. entre le panneau s. et la batterie est désoudé. pfffff
Un papillon à la cave me console.


Un dernier regard vers le lac, et vers le panneau d’interdiction mystérieux à côté de notre campement

En route ! Et à l’ancienne (sans gps) !
Resto à Daugapils, où l’on passe pas mal de temps. Belle ville. Je parviens à charger un peu la batterie et fait réparer le cable.
Au passage, une publicité affirme « Insirkinis grindu passirakimass ».
Curieuse langue que le letton.
Et un panneau routier en forme de rebus (chercher la solution) :

On passe en Lituanie


Et on s’arrête ici (les voitures aussi ont les yeux rouges) :

Batterie et panneau remarchottent avec fragilité…

Ça passe ET ça casse

Lever 10h, départ 11h, nous n’avons pas perdu de temps : il a plu toute la nuit et accalmie à 10h ! On plie la tente mouillée, ça va couler dans la voiture, et les douaniers vont faire des remarques…
Nous rattrapons le retard avec un petit déjeuner-repas-douche ici :

Pimpant et très bien tenu.
On s’arrête un moment pour faire sécher la tente, je sors le panneau solaire, un coup de vent et la batterie externe est nase. Le voyage 2017 est placé sous le double signe de l’alternateur et des batteries…
13h30, le dernier oblast : l’oblast de Pskov… ça sent l’écurie !
Dans l’après midi, un panneau —si certains pensent qu’il n’y a pas de route payante en Russie… il y en a au moins une :

En soirée, sortie de Russie et entrée en LV en 20 minutes, record du monde

l’immense douane de Bourachki-Zilupe totalement surdimensionnée au trafic 2017 ; les sanctions anti-russes sont en action. Si l’Europe avait été aussi efficace en Ukraine, elle aurait évité une guerre.

Une heure plus tard nous sommes ici, le matériel a souffert cette année, mais le champagne coule à flot

Smolensk

Départ 10h, tranquiloss, en route vers Smolensk. Danièle souhaite voir une église, signalée sur le bord de la route. Recherche-action-échec, une fois de plus. Décision de faire un crochet vers la centrale atomique de Smolensk, qui n’est pas à Smolensk… on finit par la trouver. C’est la troisième et dernière, de la génération de Ignalina (Lituanie) et Tchernobyl (Ukraine). La première sera démantelée totalement dans une centaine d’année (mais ça avance) et la seconde…


On passe devant, et peu après, contrôle de la police de la route :
– vous êtes touristes ?
– oui oui !
– et qu’est-ce que vous faites là ?
– heu…
– vous êtes allés vous reposer au bord du lac ?
– oui oui !
Un type sympa. On finit par arriver à Smolensk, où on traînasse ; très belle ville, que l’on connaissait mal ; belles maisons, beaucoup de cafés, comme chez nous, mais des beaux.

On campe à une cinquantaine de km de là. Bord de lac, moustiques —on avait oublié que ça existait.

Petit salé aux lentilles et pluie. Bonne nuit !

Vers Smolensk

Départ 9h30, temps gris, température au sol 19°, il pluvine. Mais… il reste les joies du matin :

et leurs deux gardiens nous serrent dans leurs bras en évoquant Normandie-Niemen.
N’empêche que le pas de l’oie existe encore :

Et puis la journée est un peu nase, beaucoup de monde, qui roule trop vite, on passe trois villes Livny, Orel et Bryansk ; on traverse les deux premières mais elles ne sont pas plus intéressantes qu’à l’aller, et la troisième, on la contourne.
Donc pas de photo.
À midi picnic pour cause de « pas de café, et on ne va tout de même pas aller au MacDo »
Donc pas de photo.
Danièle voulait voir un monastère et je ne sais pas trop quel site… on ne trouve rien.
Donc pas de photo.

Ce soir bivouac ici, près d’un vieux truc pour traverser la rivière

Il y a des ordures un peu partout, pas facile à cadrer

Décalage horreur

Départ 10h30 après une bonne nuit au bord du petit lac ; la température au sol est de 19°, un peu de vent, le commandant vous souhaite bon voyage. Une belle route russe, bien tranquille

Et puis, décalage horreur, je découvre à 11h55 (donc 5 minutes avant d’avoir faim) qu’il est 9h55… souffrance.
On traverse Tambov, belle ville, 5 photos prises en passant


Et on finit —quand même— par manger. Ils affichent « cuisine maison »… disons que c’est mieux que ça en a l’air

On contourne Lipietsk, puis on traverse Elietsk(*), petite ville endormie.

Et coup de chance, super endroit, lessive, la bière coule à flot, au son du concert des oies

(*) : à Elietsk, nous retrouvons la route de l’aller : boucle bouclée.

Petit jeu : avant hier, vu un village qui s’appelait Komarovka, en français : le village des moustiques ; aujourd’hui, vu un village qui s’appelle Ploukovo, sauras-tu traduire son nom ?

Vers Tambov

Départ 10h, 25°, ciel un peu voilé : ça nous change d’hier ! On s’arrête ici faire le plein d’eau, et la photo nulle s’impose :

Puis c’est la route de Tambov, petite route, pas trop bonne, mais assez déserte. Au passage, un vieux silo comme je les aime

Et un peu plus loin, l’entrée d’un kolkoze comme on n’en voit plus beaucoup :

Le café de midi :


et on dort ce soir près d’un petit lac :

Tout est calme et tranquille, quelques pêcheurs, une grue passe au dessus de nous, un camping troisième âge, quoi… et ça nous convient très bien.

Canicule sur la Volga

Départ 10h, c’était un super endroit beau et tranquille. Et puis, trop confiance au GPS, une demie heure à patouiller sur une route démolie, le long d’un canal abandonné… heureusement, il y a une présence humaine :

puis un petit village au héros un peu disgracieux

La route n’est pas très bonne, il n’y a pas de trous, mais tellement de bosses…
Et un pare brise, un ! On croise un « freightliner » jaune, et le pare brise est mort. À changer à Poitiers.
Le café de midi :

À Pugatchev, un camp d’entrainement d’hélicoptères ; humour militaire :


et on arrive enfin à Balakovo… canicule, 38°, on n’utilise pas la clim. de la voiture pour épargner les batteries, et un vent chaud d’une puissance telle qu’on ne peut pas ouvrir toutes les fenêtres ; on est gatés !
Pour se détendre, une centrale nucléaire :

des feus un peu partout

et un bain dans la Volga, juste en aval de la centrale

On la traverse (la Volga) :



Et on dort encore au bord d’un champ, en haut d’une colline, un peu aérée (*) :

(*) il fait encore 28° à 11h du soir.

Vers Balakovo

Départ 10h30, après une tentative désespérée pour revoir l’Oural (la rivière) : on suit une piste qui y mène… mais non, sans doute une piste pour exploiter le bois. On laisse la voiture au pied d’un arbre immense (frène ?), mais même à pied, jamais on ne verra l’Oural. Juste une petite barraque. Bah.


Au village un peu plus loin, on découvre ce couple bien sympathique et pas si mal fait.

Route agréable, pas trop peuplée, en direction de Samara, sur la Volga. Resto de midi, un lagman plutôt bon et un akrochka super délicieux (soupe glacée, ça tombe bien, il fait plus de 30°).

Et pour en finir une fois pour toute avec les itinéraires logiques, on quitte la route de Samara, pour aller traverser la Volga à Balakovo.
– Ben, pourquoi ? Les pays baltes ne sont pas au sud !
– Ben, pourquoi pas ?
Tiens, je me fais doubler par une lada complètement pourrie ! C’est bien les russes ça, davaï, davaï, davaï ! Ils y vont ! Ils ne savent pas toujours où ils vont, mais ils y vont ! [remarque : les francais, c’est la même chose, mais c’est juste le contraire : on ne sait pas où on va, mais on n’y va pas].
Sinon, coté culture, et on n’en manque pas, nous sommes en train de tourner tournesol, comme dit Danièle ; en effet, les blés ont tendance à disparaître.

Et on dort là, dans les champs… de tournesol !

Et une photo de monstre, une !

Orenbourg

9h30 : on passe au chinomontaj pour arracher le clou et mettre une mèche.
Au passage :

Puis la route longe l’Oural (la rivière) :


À midi :

Et petite visite à Orenbourg ; entrée de ville :

vu dans un kioske, Vladimir Vladimirovitch en vacances :

et le monument Asie-Europe :


On dort là :

Et une de mes bières préférées de cette année, la Chikhan « légenda bachkiri » (la légende du Bachkortostan) avec sa fleur à 7 boules :

Bashkortostan

Les moissonneuses ne sont pas loin, il est temps de partir ; céréales mystère :

Nous passons pas loin d’une heure à chercher un endroit qui aurait été mieux pour dormir… Bref on perd une heure, et on prend un petit café à 11heures, ici, à côté du fleuriste


On passe très au large de Magnitogorsk que l’on connaît déjà, mais c’est pour tomber à Sibaï, où la polution est manifeste


On s’y arrête tout de même pour manger

Et nous voici au Bashkortostan, capitale Oufa, son pétrole et ses oies

Un peu de montagne, un plateau, de la steppe, tout celà est assez désert. On perd l’asphalte à la frontière avec l’oblast d’Orenburg. On dort par là

Et on découvre un passager clandestin :

Bonne soirée à tous !

In Russia, one more time

Départ 10h.
Une photo du pain qu’on voulait garder pour Perrine

mais on l’a mangé.
Frontière facile, 1h15 pour sortir de KZ et 1h30 pour entrer en RUS.
Le paysage change, finie la platitude, ça commence à bosseler. Et les champs prennent une taille raisonnable, disons pas plus d’une centaine d’hectares.

Quelques bouleaux, quelques sapins, mais pas encore trop. Et l’évidence de se trouver un peu comme chez soi. Gasprom, toujours là

Un arrêt à Magnit, une grande surface classique, juste à côté de « Krasnoîé & Béloïé », sans doute, la boite qui approvisionne le plus d’épiceries en Russie.


On va passer la nuit ici, dans un champ à moitié moissonné.

Ce soir, on pense aux jumeaux, un peu de champagne des soviets pour leur anniversaire demain !

Demain, la frontière

Départ 10h15, il reste 400km d’ici à la frontière. Toute la journée, nous sommes noyés dans des exploitations agricoles démesurées ; en Russie, ce n’est rien à côté d’ici.
Nous verrons une demi-douzaine de ces gigantesque silos :

Un océan de blé des deux côtés de la route

Nous entrons dans l’oblast de Kostanay, ce sera notre dernier oblast KZ, pour cette année.
Le resto de midi :

Une vieille installation du temps des russes :

toujours en activité, bien sûr.

18h, on va rester ici pour la nuit :

Demain matin frontière dans 80km, nous allons entrer en RUS pour la quatrième fois, cette année.

PS : thank you, Anvar, for your help in Kazakhstan !

Vers Kostanay

Ce matin, on monte vers le nord, vers la frontière, vers Poitiers, quoi ! Peut-être dans trois semaines ? Pour l’heure, une dernière traversée d’Astana, toujours aussi spectaculaire. Puis c’est la route, déserte, qui traverse une steppe infiniment plate.
Des mosquées dans les villages, aux noms qui vont bien avec les mosquées.
Et les cultures, c’est moitié rien du tout, juste assez pour que les troupeaux ne crèvent pas, moitié immenses champs (blé et foin)

Picnic à midi sur un parking, resto le soir :


Le soleil va se coucher, on s’arrête ici :

Bonsoir !

En revenant de l’expo !


Départ 8h30, pour ne pas rater l’ouverture. Par erreur, on gare la voiture à 1km de l’entrée, aujourd’hui, c’est décidé, on marche. L’expo a pour thème les énergies nouvelles.
Le pavillon central est consacré au sujet ; c’est bien fait, mais surtout son architecture en forme de boule est spectaculaire, magnifique, impressionnante.


Les pavillons nationaux, en revanche, cherchent à décliner le sujet à leur mode locale, et c’est bien souvent plat ou bêtifiant (par exemple, le pavillon des USA ou de la Chine et bien d’autres). Quelques uns cherchent à faire mieux (l’Allemagne), d’autres sont seulement folkloriques, c’est sympa (Lituanie, Hongrie), enfin d’autres ne sont que des boutiques de souvenirs (Inde, pays africains)


Le pavillon français a comme défaut d’être inhabité et de chanter la gloire de Total, St Gobain, Véolia, et j’en oublie, entreprises toutes plus « énergies du futur » les unes que les autres : navrant ; par contre, une salle consacrée au projet SITER est intéressante.
Deux incontournables francais :


Un pavillon est consacré aux arts :


Point positif, le brassage, les grands mères d’Almaty voisinent avec les saoudiens et les fidjiens ; les camerounais du groupe de rap ARME, basés à Moscou, tellement heureux de parler en français avec nous ; les indous moitié marchands de rien moitié bolywood ; les élèves kazakhs, forts nombreux, en voyage d’étude


Tout ça vaut le détour par Astana.

On finit tard, puis resto comme hier, et retour au camp16 = camp15.
Demain, on prend le chemin du retour.

Astana

Départ 9h30, très beau temps, très bonne nuit, près de notre meule de foin. Autoroute jusqu’à Astana, c’est une très bonne surprise. On se dirige vers le quartier moderne de la ville, c’est à coupele souffle. Je ne suis jamais allé à Dubaï, mais ça y ressemble. Une visite du Khan Shatyr, puis l’après midi dans les buldings ; un diaporama un peu long, mais, comme on dit en roumain, « pantru, ça mérite » :



En soirée, resto en sortie de ville, et on dort un peu plus loin :

Enchantés de la journée, demain expo Astana-2017… nous avons déjà nos billets !

Karaganda

Départ 10h, on était là :

sous les oliviers (???)

bien protégés, comme toujours

Danièle m’autorise à faire un détour de 200km pour passer par Karaganda. Pour moi, le seul nom de cette ville, appelle au voyage… ou bien peut-être, ai-je confondu avec Syracuse 😉
200km de steppe désertique. Dans la voiture, ça improvise dur

J’aimerais voir Karaganda
L’île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s’amusent
A glisser l’aile sous le vent

Bien entendu, la ville est décevante,


car grande belle, arborée, mais cernée de mines de charbon, d’aciéries et de je ne sais quoi. Un musée du goulag, un peu plus loin, rappelle que Staline avait de gros besoins en hommes pour ses mines.

Pas de chance, il est fermé le lundi.
Toutefois, nous passons par hasard devant ÇA :

Mittal a remplacé Staline, avec la bénédiction de la sidérurgie française. Un peu plus loin, photographié en passant


On dort dans un champ, un peu plus tard.

Claquage à Pavlodar

Départ 10h30, tranquille, et tout est sec !!! En route vers Pavlodar, où nous sommes vers midi. Belle ville, qui nous semble agréable. Un tour au marché (5 photos : couvertures, enjoliveurs, luminaires, marchandage des tongues, jouets) :


Au passage, une mosquée en forme de burka, pas très sympa dans une ville où nous n’avons pas vu une femme porter un voile.

Ah, et puis, il faut que je vous dise, je me suis claqué le mollet droit, en butant sur un motoculteur, au marché 🙂
Une heure d’embouteillage pour quitter Pavlodar : il n’y a qu’un seul pont —étroit— sur l’Irtich et de plus, toute la ville va à la fête, un peu plus loin :


Arrivée ce soir au bivouac, au bord d’un petit lac, ce n’est pas les immenses plaines arides du KZ, mais ça nous convient :

Danièle essaye ses nouvelles tongues

Succès assuré à la piscine !

Kazakhstan

Départ 9h, il a plu toute la nuit. Pourrons-nous quitter notre bivouac et rejoindre la route ? Oui, c’est un peu pâteux mais ça va. En revanche, tout est mouillé dans la voiture. Nous prenons la route du Kazakhstan un peu en catastrophe ; heureusement, arrêt salvateur à Kotchki : petit déjeuner (des chachliks !!!) et douche. On n’est plus tout à fait en Russie, déjà, les routiers disent Salam en entrant au café.
Le paysage s’aplatit, tout est un peu à l’ancienne ; l’entrée du village Proletarski, comme on n’en fait plus beaucoup :

Repas de midi à Karasuk, au resto de l’aquaparc (!) :

Passage de frontière en douceur, 2h. Le douanier kazakh a l’air très déprimé :
– les russes vous ont-ils contrôlés, demande-t-il
– oui, oui, assurément
– bon alors, passez !
Un premier monument, à l’entrée d’un stade :


et on s’arrête ici pour passer la nuit :

Priorité : faire sécher le matériel au soleil (timide) de la soirée.

Novossibirsk

Très bonne nuit, Danièle a bien fait d’insister pour rester là

Départ à 9h30, dans le brouillard. La Tom est décidemment une belle rivière, pas trop facile à atteindre et même à voir ; la Tom et un jardin en fleurs :

Un kolkoze près de la Tom :

Bords de la Tom :

Tout est fort humide, on découvre que Yourga est une ville de garnison et la vallée de la Tom un vaste champ de manœuvre :

À l’entrée de la ville, un monument, au hasard :

La ville est petite, vieillote mais les magasins sont nombreux, les militaires ont du répondant. Nous reprenons la route vers Novossibirsk, le café de midi s’appelle le Café César :

Traversée de Novossibirsk en deux heures, ville immense. À la sortie, un panneau : Pavlodar 500km…
-non mais dites donc, Pavlodar, c’est au KZ ! Vous y retournez ?
-oui !

et camp ce soir, ici, au bord de l’Ob :

Kemerovo

On en est là, ce matin :

Km0, départ 9h30. 15°, humide, mais la route est sèche. Enfin, de temps en temps. Nous progressons, resto de midi, modeste mais excellent :

Et le tas de bois, derrière le resto —ça laisse rêveur

Prodam veut dire « à vendre » ; si ça intéresse quelqu’un, je peux demander le prix

On fait quelques courses à Mariinsk, très jolie ville, des personnages en bois peint un peu partout, un musée, de belles maisons

Dans la soirée, arrivée à Kemerovo, la preuve :


Un de nos amis Facebook est de Kemerovo, lequel ? Qu’il se dénonce 😉
On sort de la ville assez vite, direction Iourga, pour trouver un bivouac au bord de la Tom (la rivière qui passe à Tomsk). Mais c’est un échec, trop de boue, on laisse tomber, et on va dormir dans un immense champ, sur les hauteurs et au soleil. Les paysans ne sont pas loin, ils font leurs derniers rouleaux.
Bonne soirée à vous !

Vers Novossibirsk

Départ 9h, après une bonne nuit, au chaud et au sec, et un bon petit dej à l’hôtel. Belle route déserte, mais le temps est instable, disons qu’il ne pleut pas tout le temps. Des forêts, puis quelques champs. Nous sommes à 100km de Krasnoïarsk, et le colza commence à fleurir. Beurk. Être si loin et voir du colza, c’est nul ; heureusement, on traverse l’Ienissei, immense. Cela console du colza.
Au resto de midi, ils annoncent « cuisine de l’Est »

Je mange un tchebouriek, c’est comme un rounchour mongol, mais en plus gros

Aux bords des routes, vente de produits locaux :


Au passage, la leçon numéro 1 du livre « le russe sans douleur » :


Et ce soir, on dort dans un champ, ici :

Vers Krasnoïarsk

Une journée tout en contraste, le matin beau temps, on part vers 10h, l’Angara était belle

Et puis la route, ce n’est plus la Mongolie, les 100 premiers km en 1h30, les 200 premiers km en 3h30, les 300 premiers en 5h, et les 500 « premiers » km en 8h, arrêts compris ; par exemple, le resto de midi, qui était plutôt une cantine, mais excellent :

Et puis le soir vient, et la pluie, on cherche avec véhémence un endroit pour dormir, ce n’est que ruines industrielles et détritus en tous genres ; le village s’appelle Alzamay, on peut y voir ça



Navrés, nous restons dormir à l’hôtel ici

Il reste encore 500km avant Krasnoïarsk

Irkoutsk

On quitte notre falaise du matin :

et comme c’est en été qu’on doit penser aux choses sérieuses, un tas de bois :

Visite chez Toyota, pour consolider le travail des mongols ; remplacement de la courroie des accessoires

Un tour en ville, un peu vieillote

Un coca-muffin à Subway… c’est teeeellement exotique


et ce soir, on dort là, dans un coin déjà bien connu de nos services :

et un soleil couchant, un !

À demain !

La Bouriatie, c’est fini

Nous voilà partis ; l’idée était de rejoindre Irkoutsk en deux jours, mais nous allons plus vite que nous le pensons ! Finie la moyenne mongole de 30km/h, ici, c’est le double. Peu de photos :
Celle-ci, prise sur le bac, qui nous évite de repasser par Oulan-Oudé

celle-ci, prise un peu plus tard, sans doute notre dernière photo du lac, pour cette année

et pour la tradi, les poissons du lac, en exclusivité sur le Baïkal, les omouls, à réclamer aux poissonniers du marché Notre Dame, à Poitiers ! Un délice !

Reprenons : « À la pêche à les zomouls, je ne suis pas zallé, maman » etc…
On quitte la route sinueuse en corniche, au bord du lac, pour attaquer la montagne… belle route, sinueuse également et encombrée —c’est la rentrée du dimanche soir sur Irkoutsk.

On cherche une stoïanka, repérée l’an passé, hélas, sans succès, mais Danièle découvre ce lieu magnifique, au bord de l’Irkout, face à une immense falaise rouge :

Pas loin de là, une base de vacances diffuse une musique assourdissante et… pas un seul moustique ! Un lieu idéal, et l’impression curieuse de ne pas savoir où l’on est…
Sibérie secrète…

Baïkal + 3

Ce matin, tout est bleu

le vent du Nord a cédé la place au vent du Sud, très faible, le lac et le ciel sont gris bleu, les montagnes bleu gris. Douceur étonnante ; calme plat ; une cane nage avec ses petits sur son dos.
L’après-midi est plusss vivifiant, bains etc…
On quitte demain, pour atteindre Irkoutsk en deux jours. Fini les grillades 24/24 — j’exagère un peu, les chansons à la guitare —on regretterait presque le karaoké, fini le pécheur du matin qui perd l’équilibre à chaque lancer, fini les courses quotidiennes à Titan Baïkal

Tout cela est bien sympa.
Je rajoute une dernière pose


un dernier seau

et tchao.

Baïkal + 2

Un vendredi comme les autres. Photos du matin :


La mer toujours recommencée, tout est paisible, un souffle dans mon cou, l’oreille humide… une vache.

Photos du soir, la musique à fond à côté, mais les volatiles sont habitués :




Je cherche dans le Peterson (oiseaux d’Europe) et je ne trouve pas, Danièle a un petit bouquin en russe : « larus cachinnans » ? Qu’en pensez-vous ?
Bises.

PS1 : c’est pas dit qu’on parte demain !
PS2 pour Dominique B. : c’est vrai, c’est sur le capteur, et pas sur la lentille, j’ai soufflé dedans par tous les bouts, rien n’y fait ; et je ne peux pas démonter l’objectif, c’est un compact ; en attendant d’aller à FOX, je prends un peu plus à droite, et je recadre. J’espère qu’il est garanti deux ans.

État grippal au Baïkal

Nous quittons vers 8h notre super endroit, un petit tour aux boutiques du monastère, tout proche. Puis en route vers Oulan-Oudé (Ou-Ou) pour faire contrôler batteries et alternateur.

Tout va bien, qu’ils disent. Mouai.

Deux heures après, nous sommes au Baïkal

L’idée est de se reposer un max. Nous en avons besoin, surtout moi, qui suis affligé d’un gros rhume. J’espère que tous les amis seront bientôt rentrés de vac. afin de me plaindre, ainsi qu’il convient. En particulier, Simone Pouette-Pouette, qui fait ça très bien, en temps ordinaire.
À demain, j’espère.

En Russie !


On était là :

Et la voiture démarre, la réparation a l’air de tenir ! Donc départ 7h, direction Nord ; frontière : 9h, entrée en Russie 11h !!! Soulagement, les multiples redémarrages dans la file des voitures ont fonctionné !!! 2h aujourd’hui à Kiarta contre 23h il y a un mois à Tashanta… On roule un peu, Danièle trouve que ça manque d’exotisme. Beaucoup de forêts, mais de nombreux paysages rappellent encore la MGL. Moi je ne pense qu’à l’alternateur, d’ailleurs, on roule sans clim et sans rien charger pour préserver les batteries.
Resto de midi, on mange des bouz, comme tout le monde (il n’y a que ça !), et du pain bouriate —si ce n’est pas de l’exotisme, ça !

Je savoure d’être en Russie, une photo pour prouver :

Et demain, le garage Toy, pour consolider tout ça.

On s’arrête ici, assez tôt ; repos bain, lavage etc…
Tout ça est bien nécessaire et bien mérité !

Darkhan


Départ 10h, on récupère. On était là :

On monte tranquillement jusqu’à Darkhan ; on y mange, et on repart. Vers 15h, on s’arrête quelques instants… mais je ne peux plus redémarrer, batteries trop faibles. La réparation d’hier n’était pas raisonnable ; il n’a pas remonté l’alternateur correctement ; ainsi, il ne pouvait pas brancher tous les fils, et les batteries n’étaient pas alimentées ! Pour l’heure, nous sommes remorqués par des mongols aimables, en Lexus 8 cylindres.

Retour à Darkhan, où l’électricien voiture va travailler jusqu’à 10h du soir !
On reprend la route, puis arrêt proche d’un carrefour !
Logiquement, on doit redémarrer demain matin, mais ce qui serait mieux serait d’arriver à Oulan Oudé, en Russie. On verra bien.
Ce soir, camp31 sur un parking au bord de la route. Pas de photo, il fait nuit.

Au charbon pour l’alternateur

Très bonne nuit jusqu’à 7h, mais le temps est menaçant, on doit partir vite, avant le petitdej.

De plus, le voyant de batterie reste allumé. Comme dit la doc Toyota « vérifier ». Quelle blague. On fait les 20km pour retrouver l’asphalte, pas de parking en bord de route, pas de téléphone… On décide de rouler jusqu’à la première ville Baganuur, à 50km. Pas de phares, peu d’essuie-glace pour ne pas trop tirer. On essuie un gros orage, mais on arrive. Dimanche matin, les grands garages fermés, restent les petits et les boutiques de pièces auto. Je nettoie les cosses de b. mais le verdict est sans appel, c’est l’alternateur. Une seule adresse, ici :


Et 4h après, les charbons sont changés ; on repart !!!
Tout ça à J-2 de la fin des visas MGL. On a eu chaud.
Resto pour la reprise, et un petit tour à la fête de Baganuur, on ne peut pas laisser passer ça !


Arrivée à UB vers 17h, poste centrale, resto, carburant, et on repart vers le nord, vers la frontière.
Une photo en passant et on roule.

Mais la nuit tombe, la tempête recommence, on dort presque devant la porte d’un grand camp de yourtes.
Pas de photo, il fait nuit ! Quelle journée ! On a eu du pot !

Un balbal à Enderkhan

Après la tempête de cette nuit, grand beau. Piste toute droite. Depart 8h30. Le plein d’eau à Batnorov ; on commence à bien prendre le coup ; aujourd’hui, je siphone directement l’eau dans le bidon d’une aimable dame. On avance, nous voici à Berkh (!) et sa mine et sa chanson :

On arrive, enfin, au bout de la piste : arrivée à Enderkhan

Enderkhan, qui marque la fin de 4 jours de piste… 4jours de piste… seuls les bretons peuvent comprendre ça 😉
Resto de midi :

et le balbal, dont j’adore la petite bouche pincée…



Ce soir, on dort ici :

toujours les fleurs ! Bonne soirée !

Et maintenant, une page de publicité :

Dadal

On était là :

et on a vu ça:

L’arrivee à Dadal, lieu où naquit GK, est solennelle :


mais pas toujours réussi:

Un bel ovo :

Mais la grandeur du lieu, ne dispense pas des taches ordinaires :

On quitte Dadal vers le Sud, direction Undurkhaan (dernière ville de l’est avant UB, pour cette année). Au passage, des grues —il y a beaucoup de grues en Mgl, finalement.

Et une petite recherche, nous conduit au point Gps suivant :
N 48°44.590 ; E 112°02.347
C’est un morceau de muraille de Chine, ou ce qu’il en reste :



Et on dort sur une crète, comme hier, mais avec une tornade en plus… La voiture bouge, mais ne rompt pas :

De Binder à Daldal

Bon, sur les 8h, deux dames viennent réclamer notre aide : à 2km de là, leurs deux voitures sont plantées, et pas de réseau. On se prépare vite fait et on y va. Cata, deux grosses voitures dans la boue jusqu’aux portières. Rien à faire ; on laisse les deux dames et leurs enfants, on embarque, leurs conjoints que l’on conduits à la première yourte de la vallée où ils demanderont de l’aide. On gagne dans l’aventure, encore un peu plus de prudence, et aussi, un sac d’un kilo de petits fromages secs-sec-secs et délicieux. On repart vers le Nord, direction Binder ; petit déjeuner à côté de deux pierres à cerfs, même pas mentionnées dans le LonelyP.


A Binder (j’aime bien ce nom, il me rappelle Zinderrrrr, au Niger), routes goudronnées (!!!), courses, resto et moto antenne :


À la ville suivante, Bayan Adraga, un monument pas possible, que l’on visite, en compagnie de nombreux mongols :


Une jeune mongole, très court vêtue, nous explique qu’il s’agit d’un musée en l’honneur de la dernière reine de Mongolie.
À défaut de jeune mongole, la vue sur le parking :

On reprend la « route », direction Dadal ; sur la piste :

Et même un bac :


Puis c’est la steppe, fort belle

Le bouquet du jour


Un peu avant d’arriver à Dadal, arrêt pour la nuit sur le sommet d’une colline ; 360°, pas moins. Prodigieux.

Demain Dadal, lieu de naissance de Gengis K.

Monastère de Baldan Bereeven


Ce matin, un troupeau passe.

Et on quitte le camp vers 8h30 :

Il y a eu un énorme orage, hier soir, les pistes vont être juste à point. En fait ça se passe bien, juste deux tête à queue pour s’amuser dans la bouillasse — faut que je roule moins vite. Au passage :

et surtout, une pierre à cerf de l’âge de bronze, dont les enfants font le tour en vélo…

Une grue, la tête dans le crotin

Et le resto de midi,

avant la visite du monastère de Baldan Bereeven ; diaporama :


Repos mérité :

et les fleurs du jour :


Un ovo important

et un sens interdit dans la steppe :

On dort près d’une muraille assez mystérieuse


Ici :

(on a roulé 6h sur 180km de piste, 30km/h en moyenne).

En route vers l’est

Matinée sans se presser ; un troupeau, vu de notre lit

et un papillon

On quitte notre bivouac perché, vue sur UB, à travers les arbres

et vue sur une banlieue, en dessous de nous ; un délice, pour un urbaniste, non ?

On part vers 11h, cap à l’est. Un camion de laine, au passage ; ça déborde de partout comme d’habitude

On repasse au large de l’immense statue de Gengis K., toujours aussi impressionnante

Le resto de midi

et le resto du soir

Deux restos dans la même journée : c’est qu’on a je ne sais pas combien de centaine de km de piste à faire, alors on se ménage.
Énorme orage, quand on s’arrête, pas de photo du bivouac de ce soir.
Pour la remplacer, celle-ci, prise cet après midi. Le dell orange, toujours la grande classe

Toyota, Mongolian Cashmere and Sts Peter&Paul Cathedral

Levés aux aurores —aux doigts de roses, afin d’être vers 9h au garage Toyota de UB. Huile moteur et differentiels front and rear, filtres et diverses bricoles ; ils tiennent à changer un silent-bloc du triangle gauche, je cède ; parallélisme et en route pour de nouvelles aventures.

Puis le devoir nous appelle à la boutique d’usine de Mongolian Cashmere ; folie et divers achats ; un couple endimanché, pas loin de la boutique :

Pour finir, visite de la Cathédrale Saints Pierre et Paul de UB ; en forme de yourte, avec des barreaux aux fenêtres


On quitte après avoir fait la connaissance du curé —congolais— et de son vicaire —mongol, ordonné l’an passé.

Ils nous font cadeau d’une bible en mongol !


Enfin, retour au bivouac d’hier

Demain départ vers l’est-Mongolie.

Ulaan Baatar

Départ 8h45, beat temps ; il y a eu de la circulation toute la nuit —on voyait les phares au loin, depuis notre bivouac perché. Mais où vont-ils donc ? Ah, bonne nouvelle, il ne reste que 350km pour atteindre Oubé, miracle des nombres.
Un peu après, on va chercher de l’eau dans un village dont je ne retrouve plus le nom. Navré. Le jeu est de trouver ce genre de fontaine municipale, sans y passer des heures… Aujourd’hui, ça a été vite

En passant à Baruunburen, une grande fête se prépare. Bientôt, autant de festivals qu’en France, des chevaux partout, des yourtes regroupées, une arène de lutte pas loin. On passe.
Repas de midi au même resto que l’an passé, à Bayangol, toujours aussi bon

et une loco au passage à niveau (il n’y a qu’une voie ferrée en MGL)

Péage à l’approche de la capitale (c’est 1000T = 0,40€ pour les voitures)

Et c’est l’arrivée. Comme l’an passé, je dédie ma statue préférée à Pierre Coirier, qui voulait tant aller à Oubé…

Nous traversons la ville, la circulation ne me paraît pas aussi folle que l’année passée, je suis blasé ? Et nous retrouvons aujourd’hui 2017/07/23, le bivouac de 2016/06/23 ! Tout est en ordre, tout va bien.

Demain, Toyota.

Sur la route de Ulaan Baatar

Départ 10h30, après une nuit très pluvieuse ; beau temps c’matin, toilette dans la Selenga ; les vaches viennent nous voir

Route de week-end, les familles campent un peu partout, ruisseaux, mélèzes etc…
Resto de midi :

En soirée, nous passons à Erdenet, grande ville(*) minière ; nous montons dans les hauts d’la ville, il semble qu’elle ait la même surface que la mine de cuivre ! Tuyaux sur fond de mine :

Centrale thermique :


On s’arrete ici, ce soir ; ouf, 350km de faits

Il en reste 450 avant Ulaan Baatar (Oubé).

(*) de la taille de Poitiers

Mörön en fête

Et voilà, départ 10h30, 5° cette nuit ; ce matin, calme et sérénité, temps superbe :

Toujours des troupeaux, celui-ci est à dénombrer (les bonnes réponses gagneront une petite récompense)

Mörön, arrivée à 13h (60km en 2h30) et fin du périple ; on aura mis trois jours pour savoir à quelle vitesse on roule.
Quelques instants à Tunel, un village sur la route, en passant :


et la joie de recevoir des nouvelles :

Au dernier col avant l’arrivée, une statue toute récente, référence aux tortues de Karakorum, moins belle mais très menaçante

Je trouve qu’elle ressemble à Berk :

Et c’est la fête à Mörön !


On quitte à regret, et « en route ! » : nous montons à la capitale (800km), nous essaierons d’y être dimanche soir.

Ce soir, on est là, au bord d’un bras de la Serenga, presque en Russie, déjà 🙂

Tschandamani-Undur

Départ 10h sous le soleil —après l’orage et la pluie de cette nuit. Un dernier regard vers « le » mélèze de Danièle,


et en route pour Tschandamani-Undur, à 45km. Piste peu marqée au départ, on va de yourtes en yourtes et de troupeaux en troupeaux. Joli paysage, alpestre et agricole à la fois ; des meules de foin, des épilobes, des alpages, de beaux arbres


Arrivée à Tschandamani-Undur vers 13h (45km en 3h). Très peu de voiture, mais des motos partout ! Deux moto-antennes :


Et le resto de midi :

On repart vers 14h, direction Mörön à 130km. On est pris sous un gros orage, la piste devient glissante, mais ça passe.

Arrêt ce soir ici :

Belle soirée, le beau temps est revenu, tranquille vallée transversale.
Demain, il reste 60km avant Mörön (4h ?)

Journée de repos au bord du lac

Départ 10h30 ; grand beau ; on était là :

Un peu chaman, par ici

Puis on s’élance, la piste qui longe le lac (côte est) n’est pas fameuse. Et quelques kilomètre après, le lieu est si beau qu’on décide de buller (croix rouge sur la carte). Toute la journée à ne rien faire d’autre que de regarder passer les troupeaux.

Demain, on quitte le bord du lac, et on essaye de rejoindre le village de Chadiman-Öndör puis de redescendre vers Mörön. On verra bien si ça passe.

En attendant, on est là, et on y est bien 🙂


À demain !

Khovsgol Nuur

Ce matin, un troupeau mi-chèvre mi-chouton passe pendant le petit dej.

suivi du berger, avec qui on boit un café.
Retour bref à Mörön, courses resto :

puis route asphaltée (yeah !) jusqu’au lac Khovsgol Nuur. Au passage du col, avant le lac, des Tsaatanes font payer la visite de leur tipi et les photos de leurs rennes ; fin un peu triste d’une communauté —ils ne sont plus que 500.


Arrivée à Khatgal, au bord du lac ; c’est un peu la fête à neuneu et c’est noir de mongols en vacances.
Attente avant l’embarquement…

…sur le Sukbatar, fleuron de la marine mongole

Joies simples :


On ne s’attarde pas, piste (pourrie) sur l’autre côté du lac, où nous allons passer la nuit. On aura vu des yacks sur le lac (blag.)



On dort là

Ma fleur préférée (couleur mal rendue, même en bricolant la WB) :

(sauras-tu trouver son nom ?)
et encore deux yacks, pour le fun :

PS : ce soir, notre équipe fléchit face au problème suivant : où trouver, pour la voiture, un lieu horizontal sur un plan-incliné ? Danièle ne trouve que des mauvais endroits car ils sont en pente, et moi je ne trouve que des bons endroits, mais ils sont en pente.

Mörön

Avant de partir, une photo du petit dej.

C’était un bel endroit

Tout autour de nous, des champs d’édelweiss

Départ 11h, 150km restent à faire jusqu’à Mörön. Un ovo de plus

Et pluss on avance, pluss le paysage verdit ; c’est beau, une rivière. Une drôle de petite bête, bien jolie, celle-ci est amochée ; une guifette ? une gervoise ?

Au passage, le village fantôme Turentogtokh où nous ne trouvons rien, ni eau ni resto. En revanche, une rencontre étonnante ; nous croisons une voiture russe… et elle s’arrête et ils nous saluent amicalement… bizarre, les russes ne font jamais ça. Explication, ils sont de Vladivostok et font la route dans l’autre sens… Ils sont partis de chez eux, il y a 7 jours. Ils roulent très vite. Il se plaint de perdre la piste, la nuit, et d’arriver sur des yourtes !!! Très chaleureux, il est captain, il travaille 6 mois, et arrête 6 mois ; rigolo, nous avons la même voiture… et le même garage Toyota ! 😉

Comme toujours, beaucoup de camions de chevaux ; les mongols passent leur vie à transporter des chevaux ! Et pas avec les mêmes précautions que nous.

On arrive, enfin, à Mörön. Courses etc… puis en route pour les pierres à cerfs, gravées à l’âge de bronze —faites le calcul.



Et on s’arrête un peu plus loin :

Bonsoir !

208km en 7h !

Départ 10h, beau temps, une belle journée s’annonce. On suit les travaux (chinois) de la route

Rencontre de deux motards (D et NL) qui roulent en Asie depuis 3 mois ; blog sur Facebook sous le nom de Adventraveler

Un pont chinois :

Une toute petite ville perdue au milieu de pas grand chose, Telmen, on s’arrête un peu pour voir les lutteurs du dimanche, dans le stade. On trouve de l’eau et un resto :

copieux

et 4 « moto-antenne » de plus ! …un grand jour :


Et toujours la piste vers Mörön… ça va durer toute la journée

Un bel ovo…


…pas loin de notre bivouac de ce soir

En passant :

Leontopodium ochroleucum ssp. coglobatum (à vérifier) :

PS : on aura roulé 208km en 7h, arrêts déduits. Et nous ne sommes toujours pas à Mörön…
Comme dit le proverbe russe, l’homme est petit.

Dayan Ououl à pied

Après une nouvelle nuit au bord de la Bogdin Gol, nous voici partis vers le Dayan Ououl ; une bonne piste pendant une heure, puis le relief se redresse ; un panneau interdit le passage, et une voiture bloque la route. On nous indique qu’il y a une montée d’un heure à pied… Nous voilà partis.
Mais une heure c’est juqu’au col, et le Dayan Ououl nous surplombe encore.
Et les mongols en 4×4, forts nombreux, arrivent au col frais comme des gardons. Injustice.

On monte une heure de plus, quelques balises bleues


moitié sentier, moitié blocs.
Tout est bon pour s’arrêter, une photo ça permet de souffler un peu :

Victoire vers 13h ; diaporama :


Et deux heures de descente jusqu’à la voiture.
pffffff
L’altitude (2900m), le manque d’entrainement, pas d’abricots secs, ça se paye.
pffffff
Ça été dur.

Retour au camp14 = camp13
Sieste


Bonne soirée !

Tsagaan Nour

Départ 10h, il a fait froid, 5° cette nuit ! On rebrousse au Sud vers l’entrée du parc (1h de piste)

puis on remonte au Nord pour voir les deux lacs, le Tsagaan Nour (le petit) et le Khekh Nour (le grand). On atteint le premier dans les temps (1h pour 7km), ce n’est pas une piste, c’est une épreuve de franchissement ! Beau lac

un troupeau immense, étrangement calme, tonte des moutons.


On cherche à atteindre le second, malgré les conseils de la bergère, qui parle anglais comme toi et moi (disons comme toi) :
– the road is a little difficult, dit-elle
On va voir

mais c’est TRÈS en dévers et TRÈS pentu, on n’insiste pas.
Penché comme çà :

Pic nic dans les fleurs


On quitte le parc et on campe ici :

Voir l’Otgon Tenger

Ce matin, on traîne un peu car il a fallu démonter la tente cette nuit : le vent s’était levé.
En route, il reste encore 4h de piste pas drôle pour voir l’Otgon Tenger (4000m); mais le paysage est superbe ; on est vers 2500m.
Une belle cascade, au passage :


et des animaux partout


Finalement, le voilà. Déception.

Un peu de thermalisme (bain de boue)



Et on redescend ; on dort là (le guide LP dirait « camping enchanteur »)

et deux toutes petites gentianes :

Bonsoir !

Naadam, suite et fin

Nous étions là :

Nous quittons vers 9h, et retournons voir une nouvelle course de chevaux ; diaporama :


Retour au stadium d’Ouliastaï, au passage :

Au resto du stade rounchour et thé au lait

Puis l’après midi « lutte », diaporama :

En soirée, les remises de prix et les tours d’honneur :


On quitte Jim et Billy qui nous avaient rejoints et en route, direction le parc national à l’est de la ville. Un peu de piste, et on s’arrête là :

Couleurs :

Le Naadam à Ouliastaï

Départ 9h30, on ne traîne pas, le vent ne se lève pas, il fait chaud. Et on a vu passer deux voitures venant d’Ouliastaï, au moins la route n’est pas coupée un peu plus loin. Soulagement. Il reste 50km à faire, allons y gaiement sur la tôle.

Mais la piste est bien moins facile qu’hier, je fatigue. Arrêt technique à Tsagaan Khairkhan pour l’eau et le lavage de la voiture avec les chevaux

et une moto antenne :

Au passage, un petit temple en plein air :


On arrive à Ouliastaï vers 15h, après 70km de pistes. Ouf


On tombe, un peu par hasard, sur le stade de lutte ; le Naadam a commencé depuis hier ; diaporama


et on rencontre Jim, accompagné d’un ami mongol

Jim est américain et prof. d’anglais à Ouliastaï ; il nous propose de les accompagner voir les courses ; nous voilà partis, c’est à 55km de la ville, mais ils roulent très vite (Toyota Prius de la police avec girophare), j’ai du mal à suivre. Diaporama :


Et on dort, pas loin de là. Demain, retour à Ouliastaï, pour la suite des événements.

J’ai vu un balbal

Bonne nuit, mais TRÈS en pente. Départ 10h. Maintenant, nous partons à la recherche d’un khun chuluu, alias balbal ; d’après le LP, il date du XIIIe siècle, « et même plus » ce qui laisse perplexe ; on ne sait pas ce que c’est, il n’y a pas de piste et on n’a que le point GPS… et on le trouve en une heure


Puis retour à Altaï, encore un tour au marché, le marchand de bouses :

et le boucher :

Un tchaïni gazar (resto), où nous mangeons

Et en route vers le nord : 250km de pistes vers Ouliastaï ; bonnes pistes, paysages superbes, mais plusss on avance et moinsss il y a de voitures ; passé Taïchir, où on fait le plein d’eau, on voit passer 2 voitures de 5h à 10h du soir. Un peu oppressant, je trouve, même si j’aime bien conduire sur ce genre de piste. Question du code de la route mongol : choisis ta méthode
– le paris-dakar, à fond tout le temps (réponse A)
– le salaire de la peur, très lent, mais accéléré sur la fin (réponse B)

On s’arrête ici, vers 18h ; c’est magnifique, un temps superbe, et il n’y a pas un semblable dans un rayon de 10km

Altaï (MGL)

Très bonne nuit, du wifi (!!!) et les bergers au chameau ne sont pas revenus. Départ 8h30, on ne traîne pas trop, parce qu’il fait déjà assez chaud. Il y a 200km de désert pour aller jusqu’à Altaï (province de Altaï-Gobi). Du désert avec une très belle route toute neuve, des panneaux et des passages piétons


Altaï, ville très animée, un grand marché. On commence par deux restos fermés, le troisième est le bon


Le plat national, le tchouivan

Et le « beefsteack »

Puis une belle balade au marché, diaporama :


On quitte la ville par le sud ; objectif, un point GPS recommandé, où il fait bon vivre ; pas de piste tracée, c’est amusant et c’est magnfique ; c’est à 2700m, je souffle un peu, même en première.
Au passage, ma collec. de « moto-antenne » s’étoffe:


et on dort là :

Mélèzes, gentianes, édelweiss

Vers Altaï

Départ 10h, le fort vent d’Ouest d’hier a laissé sa place à une petite brise d’Est. En route vers Khvod, puis route vers Altaï.
Jusqu’à la ville de Khvod, 2h de pistes superbes mais TRÈS poussiéreuses.
Un camion mongol sur la piste, un poème

Avant la dernière descente vers la ville un ovo avec billets de banque et béquilles


Dans la banlieue de la ville, des yourtes sur des terrains clos ; mauvais signe de sédentarisation

Et des jeunes qui s’entrainent


En ville, le carrefour de la botte :

(en fait, il y a deux bottes qui se font face) et un vieux truc qui me plaît :

On quitte la ville, et peu après, un ovo rectangulaire, rare


Puis c’est la route, très bonne jusqu’au campement du soir, ici :

et, cerise sur le chameau, la visite du soir des deux jeunes ; c’était la séquence « la chasse au dromadaire en 200cm3 » :

Ölgii, battue par les vents

On dormait là :

Ah, pendant que j’y pense, Danièle a retrouvé ma tongue, à 50m du campement. Quel vent !
Départ 10h, et toujours un vent d’ouest à décorner un troupeau de licornes.
Et ça va durer jusqu’au soir !
On remonte la vallée…


…jusqu’à Tsagaannuur, sa mosquée

et son centre télécom

On quitte Ölgii vers 15h, après épicerie-resto-dab, et on prend la route de l’Est.
Premier ovo, un peu avant le lac Tolbo Nuur

et des moutons partout… sur le lac ! Toujours le vent !
Et puis des chameaux

et des chevaux ! On sent bien que le Nadam se prépare, des chevaux partout, en camions, au galop, partout


Un peu plus loin, c’est déjà la fête au village :



et on s’arrête là :

Et puis, nous trinquons à la santé d’Aude, bachelière ! Bravo à elle !

Toute la journée à chercher un gué

Départ 10h, fins prêts pour les 150km de piste, jusqu’au lac Üüreg Nuur. En passant :


À la sortie de la gorge, on débouche sur une immense plaine,

Je suis bien un peu inquiet au sujet des trois rivières à traverser mais en route ! Et puis rien ne se passe comme prévu; nous passons la première rivière sans trop de peine, d’île en île, en sondant à chaque fois.

Mais impossible de passer la seconde. On essaye toute la matinée, jusqu’à ce qu’on rencontre Cyrile et Marie

qui voyagent depuis un an, Maroc, Balkans, Turquie, Georgie, Armenie, Iran, tous les pays en « stan » (et j’en oublie sans doute). Ils sont accompagnés par deux hollandais, qu’ils ont sortis des marais la veille. Donc convoi de trois voitures (3 toy) à la recherche des gués. Peine perdue, on ne passe pas.


Cyril ne voit aucun passage, même avec son drone.


Confirmation en fin de soirée par un habitant d’une de ces maisons (ils osent les couleurs)

« trop d’eau en ce moment » et avec la main, il montre la mi-portière. On se sépare, et nous retournons au campement d’hier soir.
Taon mort (jeu de mot) :



Et un oiseau

Post scriptum : tornade ce soir, alors une bonne et une mauvaise nouvelle :
– la bonne, c’est qu’on n’a pas perdu la tente
– la mauvaise, c’est qu’en la pliant, j’ai laissé une tongue dedans.
🙂

Entrée en Mongolie

Après une nuit devant la frontière russe (on n’est pas seuls)

on sort de Russie à 10h du matin, on y était depuis midi la veille ! Tout ça pour deux raisons, d’une part beaucoup de monde, un record d’après le militaire qui nous reçoit, d’autre part à cause d’une tablette de 8 pilules de dafalgan-codeine, qui seront envoyés au procureur de la République de Russie(*)… Comme dit le proverbe russe, l’arthrose mène à tout.
On passe en Mongolie en une heure, c’est assez rapide.
Finalement on aura mis 23h pour passer d’un pays à l’autre. On prend une assurance pour la voiture, et en route pour Olgui. Photos en passant :


À Olgui, intendance : DAB, resto

boutique Mobicom, bains douches, courses et un petit café (vus des Australiens très joviaux, qui connaissent le tourteau fromager)
Scènes de rue :


Et trois moto-antenne, c’est un jour très très faste


Un cavalier à l’aigle pas du tout photographié à la bonne heure :

Enfin, on quitte Olgui, pour revenir sur nos pas, jusqu’à Tsaganour, afin d’emprunter la piste vers le lac Üüreg Nuur.

On suit un belle vallée, un village de yourtes, tous les kilomètres. Et on s’arrête là :

(*)notre bonne foi est reconnue, donc pas de PV, mais les formalités sont très longues.

Nuit à la frontière

Départ 9h, beau temps, neige fraîche sur les sommets.
On quitte la Чуй, toujours aussi belle.

Courses à Aktach, pas le droit d’acheter de bière à Maria-Ra. Je retrouve le type de l’année dernière devant le magasin, je n’insiste pas, il a pris un bon coup de vieux.
On se dépêche d’arriver à la frontière pour ne pas être pris dans le flot, comme l’an passé.
Quelques fleurs au passage :


et on arrive à la frontière à 12h.
Patatras, comme on dit en russe, on passe l’immigration à 18h, mais on est retenu plus longtemps que prévu à la douane, donc à 20h, on ressort du côté russe, pour dormir devant la grille :


Demain matin, ils ont promis de nous faire passer les premiers dès 9h ! On verra, en attendant, on n’est pas vraiment les seuls à dormir devant la grille :

À demain !

Repos sur la Чуй (Tchouill)

On récupère ! Sur le programme, il y a écrit « matinée et après midi libres ».
Bémol, comme dit le proverbe russe « il n’y a pas loin d’une averse à l’autre »…
Malgré la météo, repos et taches nettoyantes diverses.
Avant

Après

Nous sommes ici, un mois plus tard que l’an dernier, il y a moins de fleurs, mais le débit de la Чуй est toujours aussi impressionnant.

Et ça fait bouger le pont.


Un petit feu

Et une page de publicité

Demain, lundi, on entre en MGL. Bises à tous.

L’Ursull, la Tchouill et la Katounn

Départ 10h, grand soleil, la boue commence à sécher. Premier épilobe, le coeur de la montagnarde fait « boum boum ». Encore mieux :
-ohhhhh, des asters !!!
mais c’étaient des…

…géraniums.
Arrivée à Oust Kan (souvenirs de l’an passé), son Maria-Ra, son café et son antenne 4G

À propos d’antenne, ma première photo « moto-antenne » de 2017. C’est la quatrième de ma collection, un grand jour

Et on s’arrête au café du carrefour, Touetka ; Mongolie : 300km et Novossibirsk : 600km

Un goulash et ça repart :

Deux photos de cette route, 200km extraordinaires, en suivant les trois rivières Ursull, Katounn et Tchouill


Une photo traditionnelle :


et le camp de ce soir, au bord de la Tchouill

C’est samedi soir, je ne dirais pas qu’il n’y a pas de musique autour de nous…

Au col, avant Oust-Kan, dans la boue

On était donc là et c’était beau

mais la nuit a été dure, comme dit le proverbe russe « il n’y a pas loin du champagne au moustique ». La ville se nomme Oust-Chamskaia Pristam, c’est un petit port sur l’Ob, qui est resté dans son jus, vraiment. Courses au supermarché Maria-Ra, la queue à toutes les caisses, partout des vieux croyants, arrivés à pied, la veille au soir, en procession, avec popes et banières. Jupes longues et foulards, pas drôle drôle. Puis la route

route pas commode, manque d’info sur nos cartes ; les paysans ne savent pas nous aider :
-c’est tout droit !
tu parles ;
un autre, qui cueille des fraises des bois avec sa femme, alors qu’il n’y a pas de bois, je le signale, me dit plus précisemment :
-vous rebroussez sur 7km, et après c’est tout droit !
tu parles ; on finit de sortir du dédale de pistes et retrouver l’asphalte
et puis le café de midi, très bien :

et les pelmeni sont faites à la main.

On aborde les contreforts du massif ; c’est très accidenté, déjà.
C’est un raccourci d’une journée, pour éviter Barnaül, mais la route est belle ; un pont sur l’Anouï (l’Anouille ?) :

Et voilà les premiers totems et ces curieux bâtiments hexagonaux, au toit pointu, proche de chaque maison —ça rappelle les tentes des lapons, les cotas.

Un col, où on s’arrête, le temps est mauvais, de la boue partout. Ça ira mieux demain.

Craï de l’Altaï

Grand beau temps ce matin.
Belle nuit —trop courte selon certain-e… départ 8h30.
Douane passée en 1h15, un vrai plaisir. Je n’ai pas le droit de photographier… surtout lorsque la barrière kazakhe se coince et refuse de s’ouvrir, sous l’oeil rigolard de tous.
Et nous voilà en Russie.
Route à péage pour les camions, en russe, le guichet se dit « Platon » (qu’en pense le philosophe Pascal B. ?)

Un café russe, enfin

Une affiche, que je comprends mal :

et la route, toujours la route

nous sommes dans le Craï de l’Altaï. Impression bizarre de rentrer en Russie « par la fenêtre »… bon, on s’en remettra.
On quitte la grande route qui monte au nord vers Barnaül, par une petite route, pour rejoindre la grande route qui descend au sud, depuis Barnaül —un raccourci, quoi.
Nous campons à mi-chemin, sur le bord de la falaise. Vue sur l’Ob, je vous dis pas.


Semipalatinsk

Départ 9h, il pleut ! Des cultures, les tournesols commencent à fleurir.
Arrivée à Semipalatinsk. Il y a des villes comme ça, on s’en fait un peu des idées, on gamberge.
Et puis on y est, et c’est cassé. Danièle y voit encore l’ancien bastion russe tourné vers le désert. Pour moi, c’est une ville de province très russe, et pas très riche. La gloire de l’étape s’appelle Ibrahim Kounanbaïev, alias Abaï, le plus grand poète kazakh de tous les temps. Et on tombe par hasard sur la directrice de son musée, une personne charmante, qui nous propose une visite en anglais… Je botte en touche pour le musée Dostoïevski :

où je découvre un personnage étonnant: Chokan Valikhanov. Dosto s’était lié avec lui, lors de sa disgrace de 5 ans à Semipalatinsk. J’adore ce genre de personnage, je cite le Lonely : « Valikhanov, prince de la Horde Sauvage, ethnographe, historien et espion de l’armée russe ». On notera toutefois qu’il n’était pas géographe. Trois photos de lui :


un petit tour au parc de la ville, une photo du parking, au hasard

Et le monument pour les victimes des explosions nucléaires (la ville de Semipalatinsk est toute proche du polygone d’essai atomique des russes, actif jusqu’en 1990)

La promo des nouvelles professeurs des écoles, en tenue de travail

Puis en route pour la frontière ; un dernier café, où nous nous offrons pour 3 euros de chachlik d’agneau :


Puis, la première forêt (de pins) depuis que nous sommes en KZ. Nous y dormons ce soir :

Öst-Kamenogorsk

C’était un super endroit, mais déjà 27° à 8h du matin, lorsqu’on part. Et toute la journée va être chaude. Deux bestioles au départ :


La route longe la voie ferrée, toujours l’expo :

Avant d’arriver à Öst-Kamenogorsk, quelques photos dans un cimetière, diaporama :


Les 600km de désert, auront été assez pénibles ; chaleur et asphalte très très très mauvais ; à la sortie de chaque village, deux panneaux : le premier nous souhaite « bonne route » et le second « trous sur 10km »… Heureux d’arriver à la grande ville, très russe et plutôt agréable. Un oeuf mayo et une limonade des tropiques à côté de Promod… ça change du désert !

Bien entendu, le stand pour acheter les billets :

La photo tradi devant l’Irtich :

Dans le parc de la ville, une expo consacrée aux liquidateurs de Tchernobyl, diaporama :
  • matériel de base du liquidateur

Un poète en « bonne » compagnie :

La coupole de la grande mosquée, toute proche :

Une glace pour récupérer un peu

Et finalement, on campe au bord de… l’Irtich, évidemment!


Ayagöz

Une très bonne nuit dans nos collines, beau temps, départ 8h30.
Encore et toujours des fleurs, on ne connaît pas celles-ci:

Toutes les deux heures la pose s’impose, donc café à 10h30, Usharal :

et de la terrasse, vue sur la statue équestre de KB et sur le poste de police :

Gros plan sur Kabanbaï-Batir (1691-17??)

et pour Denis H., le Caracol du Kazakhstan au point N 46° 58,393′, E 80° 41,716′

Resto de midi :

Courses à Ayagöz, un petit tour en ville, on prend de l’eau, et une photo de la loco, près de la gare

Encore un peu plus loin, au beau milieu du village d’Üshbik, en plein désert, une patinoire, les buts de hockey enfouis sous les buissons de l’été… je ne fais pas de photo, mais peut-être vous me croirez ? Mystère du climat continental !
Et une statue de mouton, une ! Décidemment, Ushbiq gagne à être connu.
En soirée, un bivouac de grande classe, très belle vue, belle soirée ensoleillée, le panneau solaire marche à fond les gamelles (pour Alain D., sa puissance est de 90W) :


Saryözek

Départ 9h, une très bonne nuit, temps gris. Route du Nord, suite :
Un abribus :

un petit col à 1700m

Route déserte, fond de vallée cerné de montagnes, un peu comme d’hab.
Arrivée à Saryözek, courses chez Rita

selles à la quincaillerie

un portrait au resto

et des ennuis avec la police de la route mais je ne paye pas. Ils sont ici, comme ils étaient en Russie, il y a 10 ans.
Un peu plus loin, ma collection de « moto-antenne » s’agrandit (mais j’ai un peu triché) :


Ce soir, on dort là, face aux montagnes

Le réchaud à gaz pétouille un peu, mais le moral est bon :

Köktal, 50km de la Chine

On vasouille un peu dans les hauts puis on finit par redescendre ; on retrouve le beau temps vers midi entre Saty et Qarabulaq… j’aime bien ces noms.
Courses et resto (on devient autonomes : Danièle commence à repérer les épiceries)

Un café :

De nouveau la Sharin :


15h : on commence les 1200km de route qui nous mèneront à la frontière du nord.
On passe à Köktal (rouge-jaune-bleu), carrefour vers la Chine à droite, et vers la Russie à gauche

Köktal, hors des circuits touristiques, loin d’Almaty ; on y retrouve des prix raisonnables.
On roule encore un peu, et on s’arrête ici :

Bonne soirée !

Lac Köl-Say

On se lève assez tôt, je découve l’ortie kazakhe ; cuisant

Un couple passe en Lada :
– nous habitons en bas là-bas, vous voyez ?
– oui, oui
Ils nous offrent des tout petits fromages secs secs secs, un délice.
Un peu de piste, un village, une mosquée

et enfin le lac… très quelconque

Redescente, on reste buller par là. Pas mal de ne rien faire !


C’est tranquille

un oiseau, et ce n’est pas très net (…???)

Demain, départ pour la frontière russe, donc une route de 4 jours vers le Nord ; en effet, on ne peut pas passer de KZ en MGL directement, regardez une carte. 😉 Ce sera donc KZ —> RU —> MGL
Une belle journée de rien-faire, c’était ici :

Picturest Sharin Canyon

Une petite visite au monument « l’aube de la Liberté » à la mémoire des 250 victimes de la glasnost, en 1986, première révolte d’une république d’Asie centrale contre Moscou.

Puis on prend la route (et un PV) pour le canyon Sharin.
En route, au milieu de rien :

Et une curieuse inscription :

Descente sportive dans le canyon ; diaporama :


C’est assezchaud, on ne reste pas ; en route vers le lac de montagne Nijny Köl-Say.
Il est tard, on s’arrête avant d’arriver, un endroit magnifique.

Le lac, ce sera pour demain matin. Bonne nuit à tous !

Musée national central, Almaty

Départ vers 10h, avec l’idée de revenir ce soir au même endroit. En route pour le musée naional central, au sud de la ville, près de la demeure du président Nazarbaïev. Ci-dessous, deux reproductions de l’homme d’or (cf. wikipedia) mais photos interdites du trésor des scytes :


Sinon, le musée est un peu foutrac, chaud et grand. On monte à Koke-Tobe, pour avoir un peu d’air à midi ; c’est un peu la foire du trône, mais c’est bien :


Et retour « au torrent », c’est froid, mais ça fait du bien !


Vidange toyota Almaty

On quitte notre « hotel-observatoire » pour le Toyota Center Almaty (vidange moteur et filtre à air).

Puis un petit tour dans le parc Panfilov pour photographier le monument des 15 républiques ; brrr


toujours dans le parc, une église orthodoxe moche

et trois portraits sur la place aux pigeons :


Visite du stade olympique de patinage de vitesse de Medeu — mes deux ?
Un peu de technique :

Mise en pratique du virage croisé :

Et fête de fin de diplôme de management :

On campe un peu plus loin, altitude 1950m.

Puis on monte la tente, et on allume un feu. Notre premier feu depuis le départ :

Observatoire astronomique des Tian Shan



On quitte notre champ ci-dessus à 8h après une bonne nuit à 20°. Arrêt quelques kilomètres plus loin, à la cafétéria Gasprom de Korday. Le réseau est bon, Claire me souhaite une bonne fête des pères par e-mail, et par messagerie j’échange avec Sergey qui est au Canada et avec Denis qui commente depuis Poitiers notre bivouac de cette nuit… Je ne me ferai jamais à tout ça, c’est fabuleux. Et un oiseau sur le parking :

Sur la route, comme ailleur, le même slogan

Un resto fermé

Et un ouvert, tout à fait excellent, cuisine et salle à manger en plein air :

et un lagman du tonnerre :

14h : Almaty (en russe : Alma Ata). Pas de visite, nous nous précipitons vers les montagnes toutes proches ; entrée dans le parc national d’Alataou ; ça monte très dur, et paf ! zone de frontière ! Nous allons devenir des pros de la zone de frontière ; on passe, et au bout de la route, un soldat, nous laisse passer, après épluchage des passeports. Finalement nous dormons ce soir à l’observatoire astronomique des Tian Shan.
Il ne sert plus, mais il font de l’accueil. Une ballade à pied dans les fleurs et les gazons sous l’oeil d’un presque 5000. Diaporama :

Aïcha Bibi

Départ 11h, une bonne nuit bien fraiche sous les montagnes enneigées

Une jolie vallée paisible

On s’arrête un peu plus loin acheter du pain, on explique qu’on ira à l’expo d’Astana. Ils sont ravis ; à notre départ, l’un d’eux crie « davaï expo ! »
On reprend la route vers l’Est, prochaine ville Tarad. Une pub sur la route :

la route suit toujours un large fond de vallée, bordée de monts sous la neige.
Au hasard de la route (de la soie), où nous allons d’oasis en oasis(*), le café de midi :

une centrale solaire de 55 Megawatts

un mausolée à Aicha Bibi ; diaporama:


A Tarad, un jardin moche :

une tchaïcana

A 18h, 37°, Almati 4 et Tachkent 4, pfff… On écoute des MP3 des années 70 ; tiens, une antenne :

et le café du soir

Ce soir on campe en plein champ, arrivée à la nuit tombée. On se méfie, on est très proche de la frontière kirghize, et on ne veut pas d’ennui avec Nazerbaïev.

(*) la route de la soie avec une clim, un gps et un Toyota Prado, je vous dis pas !!!

Turkistan et Shymkent

Une super journée. Départ 8h de notre parking à camions et en route pour la ville de Turkistan. Peu avant d’arriver, visite à Sauran des ruines d’une ancienne « ville de la soie ». Les murailles, ou ce qu’il en reste, font plusieurs kilomètresde long ; des ouvriers redonnent vie à ce site d’argile. Danièle est émue. Diaporama :


Arrivés à Turkistan, nous nous précipitons vers le Mausolée de Yasawi. Immense et superbe à la fois. Diaporama :

Au passage un oiseau inconnu :


À midi, une shorba et un coca ici :


puis départ pour Shymkent, grande ville moderne. Sur la route, nombreux camions de foin

À Shymkent, nous croyons pouvoir trouver RAPIDEMENT un supermarché ; grave erreur mais en voici un, tout de même :

Puis on quitte la grande ville pour les grands mères de la montagne :

La température chute de 15° ! Cimes enneigées au dessus de nos têtes et un bivouac en fond de vallée qui nous plaît beaucoup :



Une bonne journée, je vous dis !

Aral, Baïkonour, Qyzylorda : vers la fin du désert

Départ 6h, entre un kazakh, un ouzbeck et un kirguiz qui nous offre de délicieuses pâtisseries fourrées aux fruits secs.

Les villes du désert s’enchainent : Aral où nous ne verrons pas un bateau, même à sec


puis Baïkonour, où même la ville est interdite sans laisser passer (proppuss ! qu’il dit le flic, on s’en va).


Un peu plus loin, un café mosquée

pas terrible puis à la ville suivante, Qyzylorda où nous ne mettons pas les pieds, mais nous faisons une curieuse rencontre dans ce café :

Trois semi-remorques hongrois qui transportent des génisses ; ils leur donnent à boire (il fait 38°). Je prends ostensiblement des photos des vaches et des plaques de camions ; ça ne rate pas, le chef me demande d’effacer toutes les photos, ce que je fais : mauvaise pub pour sa boite « hunland.com » (à vérifier, je ne suis plus sûr). On discute un bon bout de temps, le voyage des vaches dure 5 jours avec des période de repos. C’est beau l’Europe, hein ? qui permet des choses comme ça.
Heureusement, le panneau 1946 me redonne le sourire

Et à la tombée de la nuit, nous stoppons ici. Journée très longue et très chaude ; j’espère que le désert cessera demain. pfff (à 22h, il fait encore 27°)

De Karabutak à Aral

Départ 8h30, ça c’est bien passé, il n’a pas plu. Et à Aktobé, nous ne perdons pas de temps : supermarché, agence de voyage (le plan c’est de visiter la base de Baïkonour au retour), café-sandwich et on achète du gaz. Et même, une photo de la grande mosquée en prime :

Et la température monte, il a beau y avoir des murs anti-neige au bord de la route, on est 33°, et ça va monter jusqu’à 37° !
Encore un autre petit café très pimpant pour boire un jus :


et un cimetière tout en brique, comme ils le sont tous par ici :


Et comme on dit dans les romans : « à Karabutaq, ils partirent vers le Sud »
La route et ses mystères, un bateau sur un camion kirghize,

et une gloire locale , Monsieur Bi :

Encore un petit troquet (il fait 37°) :


où café et gateaux sont offerts par le patron !
Une photo de route, le paysage c’est la meseta sans les cultures

Quant au GPS, il s’obstine à voir des lacs partout, mais pas nous :

Au passage :


Et on s’arrête à la nuit tombée sur un parking de camions :

Le téléphone ne passe pas, internet, n’en parlons pas. Les vacances, quoi !!! Bonne soirée à tous !

Toyota, one more time

Vers 8h30, congratulations avec Arlan ; encore une fois, merci Arlan !!!


Mais le vrai départ est à 13h ; en effet, nous passons par hasard devant Toyota Ouralsk…
La tentation est trop forte, on entre, et on fait bien, les plaquettes arrières changées et le disque de frein ARD remplacé. Soulagement, ça faisait tout de même de plus en plus de bruit.
Sinon, là comme ailleurs, ils sont sympas… et le thé est offert !


On part vers 13h, traversée dans cette ville d’Ouralsk de la rivière Oural qui marque la frontière de l’Europe : nous sommes donc maintenant en Asie.
D’énormes averses nous tombent dessus, les rues sont inondées.
Un arrêt chez les marchandes de fruit, franche rigolade

Et en route ! Encore des averses… sinon, c’est la steppe.
On passe de l’oblast de l’Ouest à celui d’Actobé :

On honore Taïmanov :

et on bivouaque un peu plus loin ; énormes chardons



Les averses nous rattraperont-elles pendant la nuit ?

Le canapé est à Ouralsk (KZ)

Départ 8h ; le pêcheur d’à coté vient nous dire en revoir ; adorable, il dit « pour le Kazakhstan, vous faites le tour du lac, et à l’asphalte, vous tournez à droite ». J’en pleurerai tellement il est gentil, il a l’âge qu’avait mon père quand j’étais jeune ; c’est lui, avec son petit-fils :

On traverse une grande plaine agricole. Cette « région 64 » semble opulente. Tout le long de la route, des corbeaux picorent.
Puis la route devient franchement mauvaise. Un premier contrôle de police au milieu de rien, puis la frontière russe, passée en 10 minutes (!!!) et la frontière kazakhe en 50 minutes. Grandiose.
Bon, du côté steppe, ça va, du côté route, c’est plutôt moins bon qu’en Russie, même franchement mauvais. Sans argent et sans assurance, on note quand même le prix du diesel à 138 tengué (0.40€) :

En revanche, je suis équipé en guides (3 guides, dont Danièle)

Un picnic léger

Et on arrive à la première gande ville : Ouralsk
Distributeur de billet ; puis j’aborde un jeune homme, je lui demande conseil sur les cartes SIM data, il me conduit chez Bee-Online, m’offre la carte SIM, et un appartement vide (un F2) qu’il loue en période universitaire. Immense générosité, hospitalité kazakhe. Il s’appelle Arlan. Son appart :


Bonne nuit !

Gagarine est à Saratov

Départ 9h30 ; c’était un hôtel qui était comme il était… Ce qui est dommage en Russie, c’est que les bons hôtels sont aux même prix que les moins bons —on peut le dire autrement…


Et on change d’heure entre les deux villes, Volgograd est à l’heure de Moscou, alors que Saratov est une heure plus tard. Mystère des fuseaux.
Une dernière montagne russe et arrivée à Saratov, la ville où nous avons rencontré Alain Remy. On traverse la Volga 3km de large, ici, et on entre dans Engels —Marx est un peu plus loin, mais on n’y passera pas.

Un petit crochet pour revoir le monument, là où est retombé sur Terre, Gagarine


Et le plaisir discret de faire un tour au Toyota Center de Saratov, pour pas grand chose, à vrai dire, presque un prétexte.

On découvre un puit de pétrole en pleine ville

et un rougejaunebleu pour Denis

On quitte la ville, et on bivouaque ici :



Demain, la frontière.

Volgograd

Départ 9h, des moucherons mais tout s’est bien passé ; les blés sont magnifiques.

C’était le premier bivouac depuis la nuit du 4 juin… Les démons sont exorcisés.
On fait un petit détour pour aller voir le canal Volgo-Donskoï qui fait rêver Danièle : de Bakou à Marseille, sans lever le crayon, en restant dans le bleu de la carte du monde : la mer Caspienne, le Don, le canal, la Volga, la mer d’Azov, la mer Noire, la Méditerranée.
Un pêcheur au bord du sus-dit canal (les moucherons sont toujours là)

et une église-barge, en cas de crue ?

On traverse Volgograd, au loin, la « Mamaïa Kourgane », la « colline de la mère » (la mère Patrie, of course)


et la minoterie, seul bâtiment de la ville qui a survécu à la bataille de Stalingrad

Repas à l’hotel-auberge, prétentieux et moyen.


puis route de Volgograd vers Saratov, dangeureuse, surpeuplée, et il se met à pleuvoir. Les bas-côtés sont instables trois camions plantés dans la boue. Pas question de bivouaquer, arrêt à l’hotel Atlant, je ferai une photo demain. Très Très Très Très moyen. Mais nous sommes au sec.

Oblast de Volgograd


Départ 10h, on quitte le Craï de Krasnodar et ses flics toqués d’astrakan pour l’oblast de Rostov. Ici, tous sont fiers de leur région, la région du Don —cuisine du Don etc… tout est du Don.
Bouchons du Don et pluie sur le periph de Rostov. Pénible.


Enfin le calme, le repos et la solianka —très riche, la solianka 🙂 au café Prestige :

Retour sur une route moins peuplée, la M27 en direction de Volgograd, en un mot une route qui ne va pas à Moscou ; on respire, on voit des oiseaux à travers le pare brise.


Et on trouve un bivouac ici :

Départ pour de vrai


Un dernier regard sur la chambre 2012 —Большое спасибо, Сергей—

fini,le gel douche à la violette, nous prenons la route vers 9h, puis le bateau

vers 11h30 nous mettons le pied en Russie —ceci est une plaisanterie.
Peu de temps après, au bord de la route, vers la rivière Koubane, un marchand de drapeaux —russes, bien sûr— ça jette, il y a du vent, je ne fais pas de photo. Il est sur le coté de la route en direction de la Crimée, sans doute pour que les russes puissent en faire bon usage « en territoire occupé », comme dirait Laurent Bloch.

Ce soir, de nouveau dans la région de Rostov, décision unanime de dormir à l’hôtel (trop de mauvais souvenirs du 4 juin 2017)

Partout des consignes pour faire face aux attaques terroristes.

Dernier jour à Kertch

Encore une journée de fainéantise chez Sergey ; il fait beau, bains dans la mer Noire,


et spectacle des cours de danse ; aujourd’hui, les pédagogues s’appellent Irina Brezhneva et Alexander Mogilev.
Diaporama Irina :


Diaporama Alexander :
  • Alexander Mogilev

Puis ce sont les adieux, car tous quittent le village ce soir (bus jusqu’à Sinféropol, puis avion jusqu’à la capitale). Danièle et moi, restons dormir ici, puis départ demain matin pour l’est.
Merci à Sergey, à Dmitri, à Ekaterina, et à tous les autres !

Kertch 2 : героевское

Une belle journée de repos dans le « Dancing Village »; Sergey nous montre la ville de Kertch avec son chauffeur, la place centrale, l’église du VIIIe siècle, le panorama. Et quelques courses au supermarché et au marché. Diaporama :

  • le théatre

Au passage, l’épicerie Marseille :

le monument à Eltighen « terre de feu » (en souvenir des combats de la guerre)

et quelques munitions (bière Gigouleskoïé et bières de Crimée)


Le soir tombe :

Kertch

Après une courte nuit devant le poste de police, et une salade (russe) olivette partagée avec l’officière de garde, nous voilà partis dès 8 heures pour rejoindre Kertch
Deux fois deux voies, mais c’est long. Un Ouralans de la guerre :

Un hotel-café-bar (salle de sport-sauna-piscine) plutôt bien —on ne profite que de la terrasse :

Il commence à faire chaud 30-32°. Vignes sur la mer Noire :

Et arrivée à Port Cafcase ; ferry


où l’on apprend que la retraite russe vaut 25% du dernier salaire (à comparer à nos 75% en France) :


Arrivée vers 11h, chez Sergey Pichurichin. Notre chambre nous attend. On entend le bruit des vagues de la mer Noire.

Oblast de Rostov sur le Don

Une journée qui commence bien, beau temps, on sent qu’on est déjà un peu au sud. Pour le petit dej, il a fallu choisir :

On a pris celui de droite.
Au passage on découvre la chaine « rousskille apétite », pas terrible.

Puis une bonne nouvelle, la route est à deux fois deux voies jusqu’à Rostov sur le Don, et une photo dans un bouchon pour travaux :

qui montre comment mettre quatre voitures de front sur deux voies…
C’est la vie de la route.
Et un diplodocus, un !

Enfin en soirée on s’installe ici pour un diner léger puis pour la nuit :


Et puis ça se gâte très sérieusement: deux bourrins avinés et en treillis, se prétendant du FSB, m’immobilisent au sol et appelent la police. Déposition, tout est sans objet. Les flics nous proposent gentiment de passer la nuit devant le poste de police… il est quand même une heure du matin. Donc tout va bien, j’ai un peu mal aux épaules, et « demain matin » on continue vers le Sud. Je crois qu’on n’aurait pas du dormir dans un champ à 60km de l’Ukraine. Comme disaient les deux bourrins : « touristes-terroristes ! » 🙂

McDo le samedi soir.

Très bonne nuit ici, dans les lupins :

mais toujours le froid ; se laver sous la grêle, je ne le souhaite à personne… quoique.
Nous avons suivi une vague de chaud —de très chaud— de France jusqu’en Pologne, et puis nous avons suivi une vague de froid —de très froid— des républiques baltes jusqu’à maintenant. Et nous qui n’aimons ni la clim ni le chauffage…
On aime surtout la route et on est servis : trois oblast, aujourd’hui : Briantsk (32), Orel (57) et Lipietsk (48). Si Orel semble une grande ville ennuyeuse, Orel, la ville de Tourgueniev, est plus belle, nous y resterons un peu au retour. Et à Orel, il y a un Toyota center… ça peut servir. De Lipietsk, nous n’avons rien vu, à part le McDo où nous mangeons —c’est quand même samedi soir, non ?

Puis bivouac sous une immense haie (5 rangées d’arbres) entre deux immenses champs. Au loin, on voit les lumières de la ville :

Smolensk

Départ 10h, trop froid pour un petit-dej à la campagne. On part vers le Nord, à Pustochka mais le DAB de la banque est inaccessible, c’est le début de mois, et l’électricité de la banque est instable. On part vers le Sud, le DAB de la banque de Nevel fonctionne… on peut maintenant passer partout la tête haute et s’offrir un petit-dej debout au kioske du marché aux fleurs (vite fait, 6°, et la pluie arrive).
Et les isbas qui croulent sous les lilas en fleurs !
On repart vers le sud, la Crimée, la chaleur etc…
Route à péage !!! La seule de Russie… pourquoi donc ? mystère

Un café de bord de route, pas terrible

et son goulash-purée moyen :

Au bord de la route, on retrouve ÇA :

La même que chez nous, détruite avant de partir ; une question :
– berce du Caucase ?
– gunnera manicata ?
Arrivée à Smolensk, capitale d’oblast ; boutique Megafon (sim 4g) ; le vendeur est d’Irkoutsk, ils nous proposent un café. Et dans la rue, le muguet est vendu au bouquet !

On dort près d’un petit lac ; le froid ne s’arrange pas, à 20h, il fait 2°.

Entrée en Russie en 7h30 !!!

Une journée un peu dure : cette nuit, le vent a soufflé très fort. Mais la tente plie et ne s’envole pas :

Départ vers 9h30 dans le froid et le vent. Nous avons deux choses à faire aujourd’hui, acheter une hache à Reznekne et passer la frontière. Et tout va foirer : pas de hache à la boutique et plusss de 7h30 pour entrer en Russie !!! La mauvaise file, celle qui n’avance pas, avec un type devant qui importe un camion entier, une douanière pas au top, un grand père devant nous qui n’entend rien, et tout ça dans le froid et le vent. La voiture met le pied en Russie à 19h30…
Une journée à 100km only.
Un arrêt dans une station service pour dépenser les 200 roubles qui restent de l’année dernière (4€, c’est Byzance), et on s’arrête passer la nuit en forêt ici :

tout près d’un champ de muguet (muguet du 1er juin, donc) :

Demain DAB puis la route du sud, pour avoir chaud.

Persicai, obuoliai, abricosai

Départ 9h30, après une super nuit ici :

Au passage, une belle croix, à un carrefour

et une fable de La Fontaine (insuffisamment documenté, à compléter) :

Petit déjeuner au Gudeliu Sodyba (???) puis en route… route déserte et bien sèche. Pas un camion.

Quelques courses au super marché : persicai, obuoliai, abricosai
Enfin, entrée en LV : Lettonie (mnémotechnie : LV les thons…)

Vite fait, une bouteille de champagne de Riga, puis retour à notre petit paradis… mais cette année c’est la tempête :


La voiture bouge avec le vent… la tente tiendra-t-elle cette nuit ?

Marijampolé

Départ 10h, après un petit dej. au Subway. Tien, un premier camion KZ. Route absolument plate jusqu’à Varsovie, bordée la plupart du temps par un mur anti-bruit, pour que le lait des vaches ne tourne pas, sans doute. Heureusement pour s’occuper, de nombreux péages nous accueillent, des panneaux sur les DROG (les routes) nous informent, et les bouchons nous occupent. Dix kilomètres d’accordéon pour repeindre une bande blanche, et l’après midi un chantier d’autoroute de 100 (cent) kilomètres ! Ça occupe.

En revanche, on passe Varsovie en 15mn, record. Les cigognes très nombreuses sur cette route, nous portent chance : nous sommes à Augustov à 16h30, et c’est la dernière grande ville de PL avant la frontière.
Très grande joie d’être en Lituanie (LT)

Resto, bières

Resto à Marijampolé, on décompresse


On trouve un coin pour dormir, pas loin de là ; la carte indique un lac, mais il est introuvable derrière arbres et talus. Moustiques, mais ça ne pique pas très longtemps. Bonsoir !

Dans les champs

Finalement, on était bien, et pas de moustiques :

Petit déjeuner au steh café, dans les fleurs :

et des géraniums pour Perrine :

Au passage, le désherbage de terrasse au couteau ; c’est l’écologie en marche :

Départ vers 9h30. Deux plus tard : Berlin 2 —je rappelle que l’unité est la centaine de km— et nous entrons en RDA, les miradors sont encore là.
16h, frontière polonaise. Déjà, des camions BY et RUS. Et ça recommence, Varsovie 5… jamais fini !
Ce soir resto, bières etc

et on dort dans les champs, quelques moustiques :

Vers la Weser

Départ vers 11h, beau temps

La campagne de France est belle, dégradés de verts dans les champs de céréales. À midi, l’aventure vient ta nous : nous entrons en Europe :

Puis, les autoroutes allemandes, égales à elles même. En soirée deux Pilsener Hohenfelder, une schnitzel et une bratwurst, la vie est belle.

Et puis on galère plus d’une heure pour trouver un coin tranquille pour passer la nuit. Pas de chance, c’est très construit, par ici.

Ici Compiègne, ici Compiègne (début du voyage)

Un dernier selfie

et départ à midi sous l’oeil des amis

Le compteur de la voiture annonce 363964 km, un peu comme l’an passé (un peu pluss).
Un petit crochet par Jardiland pour acheter une nouvelle hache, mais trop chère et manche pas en bois… donc en route sans hache et sans reproche.
Et aussitôt on pense à tout ce qu’on a oublié d’emporter : je suis furieux d’avoir fait faire des cartes de visite… pour rien.
En passant à Paris, une émission sur RFI (89Mhz) sur la difficulté pour les Ukrainiens de vivre en Crimée… et nous qui allons à Kertch…
Beaucoup de belges sur la route, plaques personnalisées fréquentes et pittoresques

Ce soir, Compiègne chez Perrine et Mayib.

Tilleul noir sur cerisier blanc

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Le lac de St Cyr

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Terrasse

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Du vent dans les voiles

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Un château à l’île de Ré

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La France

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