Départ 10h, on récupère. On était là :
On monte tranquillement jusqu’à Darkhan ; on y mange, et on repart. Vers 15h, on s’arrête quelques instants… mais je ne peux plus redémarrer, batteries trop faibles. La réparation d’hier n’était pas raisonnable ; il n’a pas remonté l’alternateur correctement ; ainsi, il ne pouvait pas brancher tous les fils, et les batteries n’étaient pas alimentées ! Pour l’heure, nous sommes remorqués par des mongols aimables, en Lexus 8 cylindres.
Retour à Darkhan, où l’électricien voiture va travailler jusqu’à 10h du soir !
On reprend la route, puis arrêt proche d’un carrefour !
Logiquement, on doit redémarrer demain matin, mais ce qui serait mieux serait d’arriver à Oulan Oudé, en Russie. On verra bien.
Ce soir, camp31 sur un parking au bord de la route. Pas de photo, il fait nuit.
Mois : juillet 2017
Au charbon pour l’alternateur
Très bonne nuit jusqu’à 7h, mais le temps est menaçant, on doit partir vite, avant le petitdej.
De plus, le voyant de batterie reste allumé. Comme dit la doc Toyota « vérifier ». Quelle blague. On fait les 20km pour retrouver l’asphalte, pas de parking en bord de route, pas de téléphone… On décide de rouler jusqu’à la première ville Baganuur, à 50km. Pas de phares, peu d’essuie-glace pour ne pas trop tirer. On essuie un gros orage, mais on arrive. Dimanche matin, les grands garages fermés, restent les petits et les boutiques de pièces auto. Je nettoie les cosses de b. mais le verdict est sans appel, c’est l’alternateur. Une seule adresse, ici :
Et 4h après, les charbons sont changés ; on repart !!!
Tout ça à J-2 de la fin des visas MGL. On a eu chaud.
Resto pour la reprise, et un petit tour à la fête de Baganuur, on ne peut pas laisser passer ça !
Arrivée à UB vers 17h, poste centrale, resto, carburant, et on repart vers le nord, vers la frontière.
Une photo en passant et on roule.
Mais la nuit tombe, la tempête recommence, on dort presque devant la porte d’un grand camp de yourtes.
Pas de photo, il fait nuit ! Quelle journée ! On a eu du pot !
Un balbal à Enderkhan
Après la tempête de cette nuit, grand beau. Piste toute droite. Depart 8h30. Le plein d’eau à Batnorov ; on commence à bien prendre le coup ; aujourd’hui, je siphone directement l’eau dans le bidon d’une aimable dame. On avance, nous voici à Berkh (!) et sa mine et sa chanson :
On arrive, enfin, au bout de la piste : arrivée à Enderkhan
Enderkhan, qui marque la fin de 4 jours de piste… 4jours de piste… seuls les bretons peuvent comprendre ça 😉
Resto de midi :
et le balbal, dont j’adore la petite bouche pincée…
Ce soir, on dort ici :
toujours les fleurs ! Bonne soirée !
Et maintenant, une page de publicité :
Dadal
On était là :
et on a vu ça:
L’arrivee à Dadal, lieu où naquit GK, est solennelle :
mais pas toujours réussi:
Un bel ovo :
Mais la grandeur du lieu, ne dispense pas des taches ordinaires :
On quitte Dadal vers le Sud, direction Undurkhaan (dernière ville de l’est avant UB, pour cette année). Au passage, des grues —il y a beaucoup de grues en Mgl, finalement.
Et une petite recherche, nous conduit au point Gps suivant :
N 48°44.590 ; E 112°02.347
C’est un morceau de muraille de Chine, ou ce qu’il en reste :
Et on dort sur une crète, comme hier, mais avec une tornade en plus… La voiture bouge, mais ne rompt pas :
De Binder à Daldal
Bon, sur les 8h, deux dames viennent réclamer notre aide : à 2km de là, leurs deux voitures sont plantées, et pas de réseau. On se prépare vite fait et on y va. Cata, deux grosses voitures dans la boue jusqu’aux portières. Rien à faire ; on laisse les deux dames et leurs enfants, on embarque, leurs conjoints que l’on conduits à la première yourte de la vallée où ils demanderont de l’aide. On gagne dans l’aventure, encore un peu plus de prudence, et aussi, un sac d’un kilo de petits fromages secs-sec-secs et délicieux. On repart vers le Nord, direction Binder ; petit déjeuner à côté de deux pierres à cerfs, même pas mentionnées dans le LonelyP.
A Binder (j’aime bien ce nom, il me rappelle Zinderrrrr, au Niger), routes goudronnées (!!!), courses, resto et moto antenne :
À la ville suivante, Bayan Adraga, un monument pas possible, que l’on visite, en compagnie de nombreux mongols :
Une jeune mongole, très court vêtue, nous explique qu’il s’agit d’un musée en l’honneur de la dernière reine de Mongolie.
À défaut de jeune mongole, la vue sur le parking :
On reprend la « route », direction Dadal ; sur la piste :
Et même un bac :
Puis c’est la steppe, fort belle
Le bouquet du jour
Un peu avant d’arriver à Dadal, arrêt pour la nuit sur le sommet d’une colline ; 360°, pas moins. Prodigieux.
Demain Dadal, lieu de naissance de Gengis K.
Monastère de Baldan Bereeven
Ce matin, un troupeau passe.
Et on quitte le camp vers 8h30 :
Il y a eu un énorme orage, hier soir, les pistes vont être juste à point. En fait ça se passe bien, juste deux tête à queue pour s’amuser dans la bouillasse — faut que je roule moins vite. Au passage :
et surtout, une pierre à cerf de l’âge de bronze, dont les enfants font le tour en vélo…
Une grue, la tête dans le crotin
Et le resto de midi,
avant la visite du monastère de Baldan Bereeven ; diaporama :
Repos mérité :
et les fleurs du jour :
Un ovo important
et un sens interdit dans la steppe :
On dort près d’une muraille assez mystérieuse
Ici :
(on a roulé 6h sur 180km de piste, 30km/h en moyenne).
En route vers l’est
Matinée sans se presser ; un troupeau, vu de notre lit
et un papillon
On quitte notre bivouac perché, vue sur UB, à travers les arbres
et vue sur une banlieue, en dessous de nous ; un délice, pour un urbaniste, non ?
On part vers 11h, cap à l’est. Un camion de laine, au passage ; ça déborde de partout comme d’habitude
On repasse au large de l’immense statue de Gengis K., toujours aussi impressionnante
Le resto de midi
et le resto du soir
Deux restos dans la même journée : c’est qu’on a je ne sais pas combien de centaine de km de piste à faire, alors on se ménage.
Énorme orage, quand on s’arrête, pas de photo du bivouac de ce soir.
Pour la remplacer, celle-ci, prise cet après midi. Le dell orange, toujours la grande classe
Toyota, Mongolian Cashmere and Sts Peter&Paul Cathedral
Levés aux aurores —aux doigts de roses, afin d’être vers 9h au garage Toyota de UB. Huile moteur et differentiels front and rear, filtres et diverses bricoles ; ils tiennent à changer un silent-bloc du triangle gauche, je cède ; parallélisme et en route pour de nouvelles aventures.
Puis le devoir nous appelle à la boutique d’usine de Mongolian Cashmere ; folie et divers achats ; un couple endimanché, pas loin de la boutique :
Pour finir, visite de la Cathédrale Saints Pierre et Paul de UB ; en forme de yourte, avec des barreaux aux fenêtres
On quitte après avoir fait la connaissance du curé —congolais— et de son vicaire —mongol, ordonné l’an passé.
Ils nous font cadeau d’une bible en mongol !
Enfin, retour au bivouac d’hier
Demain départ vers l’est-Mongolie.
Ulaan Baatar
Départ 8h45, beat temps ; il y a eu de la circulation toute la nuit —on voyait les phares au loin, depuis notre bivouac perché. Mais où vont-ils donc ? Ah, bonne nouvelle, il ne reste que 350km pour atteindre Oubé, miracle des nombres.
Un peu après, on va chercher de l’eau dans un village dont je ne retrouve plus le nom. Navré. Le jeu est de trouver ce genre de fontaine municipale, sans y passer des heures… Aujourd’hui, ça a été vite
En passant à Baruunburen, une grande fête se prépare. Bientôt, autant de festivals qu’en France, des chevaux partout, des yourtes regroupées, une arène de lutte pas loin. On passe.
Repas de midi au même resto que l’an passé, à Bayangol, toujours aussi bon
et une loco au passage à niveau (il n’y a qu’une voie ferrée en MGL)
Péage à l’approche de la capitale (c’est 1000T = 0,40€ pour les voitures)
Et c’est l’arrivée. Comme l’an passé, je dédie ma statue préférée à Pierre Coirier, qui voulait tant aller à Oubé…
Nous traversons la ville, la circulation ne me paraît pas aussi folle que l’année passée, je suis blasé ? Et nous retrouvons aujourd’hui 2017/07/23, le bivouac de 2016/06/23 ! Tout est en ordre, tout va bien.
Demain, Toyota.
Sur la route de Ulaan Baatar
Départ 10h30, après une nuit très pluvieuse ; beau temps c’matin, toilette dans la Selenga ; les vaches viennent nous voir
Route de week-end, les familles campent un peu partout, ruisseaux, mélèzes etc…
Resto de midi :
En soirée, nous passons à Erdenet, grande ville(*) minière ; nous montons dans les hauts d’la ville, il semble qu’elle ait la même surface que la mine de cuivre ! Tuyaux sur fond de mine :
Centrale thermique :
On s’arrete ici, ce soir ; ouf, 350km de faits
Il en reste 450 avant Ulaan Baatar (Oubé).
(*) de la taille de Poitiers
Mörön en fête
Et voilà, départ 10h30, 5° cette nuit ; ce matin, calme et sérénité, temps superbe :
Toujours des troupeaux, celui-ci est à dénombrer (les bonnes réponses gagneront une petite récompense)
Mörön, arrivée à 13h (60km en 2h30) et fin du périple ; on aura mis trois jours pour savoir à quelle vitesse on roule.
Quelques instants à Tunel, un village sur la route, en passant :
et la joie de recevoir des nouvelles :
Au dernier col avant l’arrivée, une statue toute récente, référence aux tortues de Karakorum, moins belle mais très menaçante
Je trouve qu’elle ressemble à Berk :
Et c’est la fête à Mörön !
On quitte à regret, et « en route ! » : nous montons à la capitale (800km), nous essaierons d’y être dimanche soir.
Ce soir, on est là, au bord d’un bras de la Serenga, presque en Russie, déjà 🙂
Tschandamani-Undur
Départ 10h sous le soleil —après l’orage et la pluie de cette nuit. Un dernier regard vers « le » mélèze de Danièle,
et en route pour Tschandamani-Undur, à 45km. Piste peu marqée au départ, on va de yourtes en yourtes et de troupeaux en troupeaux. Joli paysage, alpestre et agricole à la fois ; des meules de foin, des épilobes, des alpages, de beaux arbres
Arrivée à Tschandamani-Undur vers 13h (45km en 3h). Très peu de voiture, mais des motos partout ! Deux moto-antennes :
Et le resto de midi :
On repart vers 14h, direction Mörön à 130km. On est pris sous un gros orage, la piste devient glissante, mais ça passe.
Arrêt ce soir ici :
Belle soirée, le beau temps est revenu, tranquille vallée transversale.
Demain, il reste 60km avant Mörön (4h ?)
Journée de repos au bord du lac
Départ 10h30 ; grand beau ; on était là :
Un peu chaman, par ici
Puis on s’élance, la piste qui longe le lac (côte est) n’est pas fameuse. Et quelques kilomètre après, le lieu est si beau qu’on décide de buller (croix rouge sur la carte). Toute la journée à ne rien faire d’autre que de regarder passer les troupeaux.
Demain, on quitte le bord du lac, et on essaye de rejoindre le village de Chadiman-Öndör puis de redescendre vers Mörön. On verra bien si ça passe.
En attendant, on est là, et on y est bien 🙂
À demain !
Khovsgol Nuur
Ce matin, un troupeau mi-chèvre mi-chouton passe pendant le petit dej.
suivi du berger, avec qui on boit un café.
Retour bref à Mörön, courses resto :
puis route asphaltée (yeah !) jusqu’au lac Khovsgol Nuur. Au passage du col, avant le lac, des Tsaatanes font payer la visite de leur tipi et les photos de leurs rennes ; fin un peu triste d’une communauté —ils ne sont plus que 500.
Arrivée à Khatgal, au bord du lac ; c’est un peu la fête à neuneu et c’est noir de mongols en vacances.
Attente avant l’embarquement…
…sur le Sukbatar, fleuron de la marine mongole
Joies simples :
On ne s’attarde pas, piste (pourrie) sur l’autre côté du lac, où nous allons passer la nuit. On aura vu des yacks sur le lac (blag.)
On dort là
Ma fleur préférée (couleur mal rendue, même en bricolant la WB) :
(sauras-tu trouver son nom ?)
et encore deux yacks, pour le fun :
PS : ce soir, notre équipe fléchit face au problème suivant : où trouver, pour la voiture, un lieu horizontal sur un plan-incliné ? Danièle ne trouve que des mauvais endroits car ils sont en pente, et moi je ne trouve que des bons endroits, mais ils sont en pente.
Mörön
Avant de partir, une photo du petit dej.
C’était un bel endroit
Tout autour de nous, des champs d’édelweiss
Départ 11h, 150km restent à faire jusqu’à Mörön. Un ovo de plus
Et pluss on avance, pluss le paysage verdit ; c’est beau, une rivière. Une drôle de petite bête, bien jolie, celle-ci est amochée ; une guifette ? une gervoise ?
Au passage, le village fantôme Turentogtokh où nous ne trouvons rien, ni eau ni resto. En revanche, une rencontre étonnante ; nous croisons une voiture russe… et elle s’arrête et ils nous saluent amicalement… bizarre, les russes ne font jamais ça. Explication, ils sont de Vladivostok et font la route dans l’autre sens… Ils sont partis de chez eux, il y a 7 jours. Ils roulent très vite. Il se plaint de perdre la piste, la nuit, et d’arriver sur des yourtes !!! Très chaleureux, il est captain, il travaille 6 mois, et arrête 6 mois ; rigolo, nous avons la même voiture… et le même garage Toyota ! 😉
Comme toujours, beaucoup de camions de chevaux ; les mongols passent leur vie à transporter des chevaux ! Et pas avec les mêmes précautions que nous.
On arrive, enfin, à Mörön. Courses etc… puis en route pour les pierres à cerfs, gravées à l’âge de bronze —faites le calcul.
Et on s’arrête un peu plus loin :
Bonsoir !
208km en 7h !
Départ 10h, beau temps, une belle journée s’annonce. On suit les travaux (chinois) de la route
Rencontre de deux motards (D et NL) qui roulent en Asie depuis 3 mois ; blog sur Facebook sous le nom de Adventraveler
Un pont chinois :
Une toute petite ville perdue au milieu de pas grand chose, Telmen, on s’arrête un peu pour voir les lutteurs du dimanche, dans le stade. On trouve de l’eau et un resto :
copieux
et 4 « moto-antenne » de plus ! …un grand jour :
Et toujours la piste vers Mörön… ça va durer toute la journée
Un bel ovo…
…pas loin de notre bivouac de ce soir
En passant :
Leontopodium ochroleucum ssp. coglobatum (à vérifier) :
PS : on aura roulé 208km en 7h, arrêts déduits. Et nous ne sommes toujours pas à Mörön…
Comme dit le proverbe russe, l’homme est petit.
Sur la route de Mörön
Nous quittons à 10h les bords de Bodgin gol où nous avons passé 3 nuits excellentes (altitude : 2000m). Une heure après, et 25km de piste, nous sommes à Uliastei, dab, courses, eau, diesel, resto, réseau etc…
En route pour Mörön, à 400km au nord.
Des chardons ?
Arrêt ici
Gratte papier
Bonne soirée à tous !
Et maintenant, une page de publicité
Dayan Ououl à pied
Après une nouvelle nuit au bord de la Bogdin Gol, nous voici partis vers le Dayan Ououl ; une bonne piste pendant une heure, puis le relief se redresse ; un panneau interdit le passage, et une voiture bloque la route. On nous indique qu’il y a une montée d’un heure à pied… Nous voilà partis.
Mais une heure c’est juqu’au col, et le Dayan Ououl nous surplombe encore.
Et les mongols en 4×4, forts nombreux, arrivent au col frais comme des gardons. Injustice.
On monte une heure de plus, quelques balises bleues
moitié sentier, moitié blocs.
Tout est bon pour s’arrêter, une photo ça permet de souffler un peu :
Victoire vers 13h ; diaporama :
Et deux heures de descente jusqu’à la voiture.
pffffff
L’altitude (2900m), le manque d’entrainement, pas d’abricots secs, ça se paye.
pffffff
Ça été dur.
Retour au camp14 = camp13
Sieste
Bonne soirée !
Tsagaan Nour
Départ 10h, il a fait froid, 5° cette nuit ! On rebrousse au Sud vers l’entrée du parc (1h de piste)
puis on remonte au Nord pour voir les deux lacs, le Tsagaan Nour (le petit) et le Khekh Nour (le grand). On atteint le premier dans les temps (1h pour 7km), ce n’est pas une piste, c’est une épreuve de franchissement ! Beau lac
un troupeau immense, étrangement calme, tonte des moutons.
On cherche à atteindre le second, malgré les conseils de la bergère, qui parle anglais comme toi et moi (disons comme toi) :
– the road is a little difficult, dit-elle
On va voir
mais c’est TRÈS en dévers et TRÈS pentu, on n’insiste pas.
Penché comme çà :
Pic nic dans les fleurs
On quitte le parc et on campe ici :
Voir l’Otgon Tenger
Ce matin, on traîne un peu car il a fallu démonter la tente cette nuit : le vent s’était levé.
En route, il reste encore 4h de piste pas drôle pour voir l’Otgon Tenger (4000m); mais le paysage est superbe ; on est vers 2500m.
Une belle cascade, au passage :
et des animaux partout
Finalement, le voilà. Déception.
Un peu de thermalisme (bain de boue)
Et on redescend ; on dort là (le guide LP dirait « camping enchanteur »)
et deux toutes petites gentianes :
Bonsoir !
Naadam, suite et fin
Nous étions là :
Nous quittons vers 9h, et retournons voir une nouvelle course de chevaux ; diaporama :
Retour au stadium d’Ouliastaï, au passage :
Au resto du stade rounchour et thé au lait
Puis l’après midi « lutte », diaporama :
En soirée, les remises de prix et les tours d’honneur :
On quitte Jim et Billy qui nous avaient rejoints et en route, direction le parc national à l’est de la ville. Un peu de piste, et on s’arrête là :
Couleurs :
Le Naadam à Ouliastaï
Départ 9h30, on ne traîne pas, le vent ne se lève pas, il fait chaud. Et on a vu passer deux voitures venant d’Ouliastaï, au moins la route n’est pas coupée un peu plus loin. Soulagement. Il reste 50km à faire, allons y gaiement sur la tôle.
Mais la piste est bien moins facile qu’hier, je fatigue. Arrêt technique à Tsagaan Khairkhan pour l’eau et le lavage de la voiture avec les chevaux
et une moto antenne :
Au passage, un petit temple en plein air :
On arrive à Ouliastaï vers 15h, après 70km de pistes. Ouf
On tombe, un peu par hasard, sur le stade de lutte ; le Naadam a commencé depuis hier ; diaporama
et on rencontre Jim, accompagné d’un ami mongol
Jim est américain et prof. d’anglais à Ouliastaï ; il nous propose de les accompagner voir les courses ; nous voilà partis, c’est à 55km de la ville, mais ils roulent très vite (Toyota Prius de la police avec girophare), j’ai du mal à suivre. Diaporama :
Et on dort, pas loin de là. Demain, retour à Ouliastaï, pour la suite des événements.
J’ai vu un balbal
Bonne nuit, mais TRÈS en pente. Départ 10h. Maintenant, nous partons à la recherche d’un khun chuluu, alias balbal ; d’après le LP, il date du XIIIe siècle, « et même plus » ce qui laisse perplexe ; on ne sait pas ce que c’est, il n’y a pas de piste et on n’a que le point GPS… et on le trouve en une heure
Puis retour à Altaï, encore un tour au marché, le marchand de bouses :
et le boucher :
Un tchaïni gazar (resto), où nous mangeons
Et en route vers le nord : 250km de pistes vers Ouliastaï ; bonnes pistes, paysages superbes, mais plusss on avance et moinsss il y a de voitures ; passé Taïchir, où on fait le plein d’eau, on voit passer 2 voitures de 5h à 10h du soir. Un peu oppressant, je trouve, même si j’aime bien conduire sur ce genre de piste. Question du code de la route mongol : choisis ta méthode
– le paris-dakar, à fond tout le temps (réponse A)
– le salaire de la peur, très lent, mais accéléré sur la fin (réponse B)
On s’arrête ici, vers 18h ; c’est magnifique, un temps superbe, et il n’y a pas un semblable dans un rayon de 10km
Altaï (MGL)
Très bonne nuit, du wifi (!!!) et les bergers au chameau ne sont pas revenus. Départ 8h30, on ne traîne pas trop, parce qu’il fait déjà assez chaud. Il y a 200km de désert pour aller jusqu’à Altaï (province de Altaï-Gobi). Du désert avec une très belle route toute neuve, des panneaux et des passages piétons
Altaï, ville très animée, un grand marché. On commence par deux restos fermés, le troisième est le bon
Le plat national, le tchouivan
Et le « beefsteack »
Puis une belle balade au marché, diaporama :
On quitte la ville par le sud ; objectif, un point GPS recommandé, où il fait bon vivre ; pas de piste tracée, c’est amusant et c’est magnfique ; c’est à 2700m, je souffle un peu, même en première.
Au passage, ma collec. de « moto-antenne » s’étoffe:
et on dort là :
Mélèzes, gentianes, édelweiss
Vers Altaï
Départ 10h, le fort vent d’Ouest d’hier a laissé sa place à une petite brise d’Est. En route vers Khvod, puis route vers Altaï.
Jusqu’à la ville de Khvod, 2h de pistes superbes mais TRÈS poussiéreuses.
Un camion mongol sur la piste, un poème
Avant la dernière descente vers la ville un ovo avec billets de banque et béquilles
Dans la banlieue de la ville, des yourtes sur des terrains clos ; mauvais signe de sédentarisation
Et des jeunes qui s’entrainent
En ville, le carrefour de la botte :
(en fait, il y a deux bottes qui se font face) et un vieux truc qui me plaît :
On quitte la ville, et peu après, un ovo rectangulaire, rare
Puis c’est la route, très bonne jusqu’au campement du soir, ici :
et, cerise sur le chameau, la visite du soir des deux jeunes ; c’était la séquence « la chasse au dromadaire en 200cm3 » :
Ölgii, battue par les vents
On dormait là :
Ah, pendant que j’y pense, Danièle a retrouvé ma tongue, à 50m du campement. Quel vent !
Départ 10h, et toujours un vent d’ouest à décorner un troupeau de licornes.
Et ça va durer jusqu’au soir !
On remonte la vallée…
…jusqu’à Tsagaannuur, sa mosquée
et son centre télécom
On quitte Ölgii vers 15h, après épicerie-resto-dab, et on prend la route de l’Est.
Premier ovo, un peu avant le lac Tolbo Nuur
et des moutons partout… sur le lac ! Toujours le vent !
Et puis des chameaux
et des chevaux ! On sent bien que le Nadam se prépare, des chevaux partout, en camions, au galop, partout
Un peu plus loin, c’est déjà la fête au village :
et on s’arrête là :
Et puis, nous trinquons à la santé d’Aude, bachelière ! Bravo à elle !
Toute la journée à chercher un gué
Départ 10h, fins prêts pour les 150km de piste, jusqu’au lac Üüreg Nuur. En passant :
À la sortie de la gorge, on débouche sur une immense plaine,
Je suis bien un peu inquiet au sujet des trois rivières à traverser mais en route ! Et puis rien ne se passe comme prévu; nous passons la première rivière sans trop de peine, d’île en île, en sondant à chaque fois.
Mais impossible de passer la seconde. On essaye toute la matinée, jusqu’à ce qu’on rencontre Cyrile et Marie
qui voyagent depuis un an, Maroc, Balkans, Turquie, Georgie, Armenie, Iran, tous les pays en « stan » (et j’en oublie sans doute). Ils sont accompagnés par deux hollandais, qu’ils ont sortis des marais la veille. Donc convoi de trois voitures (3 toy) à la recherche des gués. Peine perdue, on ne passe pas.
Cyril ne voit aucun passage, même avec son drone.
Confirmation en fin de soirée par un habitant d’une de ces maisons (ils osent les couleurs)
« trop d’eau en ce moment » et avec la main, il montre la mi-portière. On se sépare, et nous retournons au campement d’hier soir.
Taon mort (jeu de mot) :
Et un oiseau
Post scriptum : tornade ce soir, alors une bonne et une mauvaise nouvelle :
– la bonne, c’est qu’on n’a pas perdu la tente
– la mauvaise, c’est qu’en la pliant, j’ai laissé une tongue dedans.
🙂
Entrée en Mongolie
Après une nuit devant la frontière russe (on n’est pas seuls)
on sort de Russie à 10h du matin, on y était depuis midi la veille ! Tout ça pour deux raisons, d’une part beaucoup de monde, un record d’après le militaire qui nous reçoit, d’autre part à cause d’une tablette de 8 pilules de dafalgan-codeine, qui seront envoyés au procureur de la République de Russie(*)… Comme dit le proverbe russe, l’arthrose mène à tout.
On passe en Mongolie en une heure, c’est assez rapide.
Finalement on aura mis 23h pour passer d’un pays à l’autre. On prend une assurance pour la voiture, et en route pour Olgui. Photos en passant :
À Olgui, intendance : DAB, resto
boutique Mobicom, bains douches, courses et un petit café (vus des Australiens très joviaux, qui connaissent le tourteau fromager)
Scènes de rue :
Et trois moto-antenne, c’est un jour très très faste
Un cavalier à l’aigle pas du tout photographié à la bonne heure :
Enfin, on quitte Olgui, pour revenir sur nos pas, jusqu’à Tsaganour, afin d’emprunter la piste vers le lac Üüreg Nuur.
On suit un belle vallée, un village de yourtes, tous les kilomètres. Et on s’arrête là :
(*)notre bonne foi est reconnue, donc pas de PV, mais les formalités sont très longues.
Nuit à la frontière
Départ 9h, beau temps, neige fraîche sur les sommets.
On quitte la Чуй, toujours aussi belle.
Courses à Aktach, pas le droit d’acheter de bière à Maria-Ra. Je retrouve le type de l’année dernière devant le magasin, je n’insiste pas, il a pris un bon coup de vieux.
On se dépêche d’arriver à la frontière pour ne pas être pris dans le flot, comme l’an passé.
Quelques fleurs au passage :
et on arrive à la frontière à 12h.
Patatras, comme on dit en russe, on passe l’immigration à 18h, mais on est retenu plus longtemps que prévu à la douane, donc à 20h, on ressort du côté russe, pour dormir devant la grille :
Demain matin, ils ont promis de nous faire passer les premiers dès 9h ! On verra, en attendant, on n’est pas vraiment les seuls à dormir devant la grille :
À demain !
Repos sur la Чуй (Tchouill)
On récupère ! Sur le programme, il y a écrit « matinée et après midi libres ».
Bémol, comme dit le proverbe russe « il n’y a pas loin d’une averse à l’autre »…
Malgré la météo, repos et taches nettoyantes diverses.
Avant
Après
Nous sommes ici, un mois plus tard que l’an dernier, il y a moins de fleurs, mais le débit de la Чуй est toujours aussi impressionnant.
Et ça fait bouger le pont.
Un petit feu
Et une page de publicité
Demain, lundi, on entre en MGL. Bises à tous.
L’Ursull, la Tchouill et la Katounn
Départ 10h, grand soleil, la boue commence à sécher. Premier épilobe, le coeur de la montagnarde fait « boum boum ». Encore mieux :
-ohhhhh, des asters !!!
mais c’étaient des…
…géraniums.
Arrivée à Oust Kan (souvenirs de l’an passé), son Maria-Ra, son café et son antenne 4G
À propos d’antenne, ma première photo « moto-antenne » de 2017. C’est la quatrième de ma collection, un grand jour
Et on s’arrête au café du carrefour, Touetka ; Mongolie : 300km et Novossibirsk : 600km
Un goulash et ça repart :
Deux photos de cette route, 200km extraordinaires, en suivant les trois rivières Ursull, Katounn et Tchouill
Une photo traditionnelle :
et le camp de ce soir, au bord de la Tchouill
C’est samedi soir, je ne dirais pas qu’il n’y a pas de musique autour de nous…