Départ 11h30, beau temps, un peu voilé, un peu pollué même.
Coup sur coup, on voit une voiture qui roule sans plaque d’immatriculation, et des gens qui fauchent l’herbe du talus pour remplir le coffre de leur voiture. La France change.
Grande première, nous contournons Paris par l’A86, long mais intéressant, malgré un tunnel bas et interminable.
Et puis sur l’écran du GPS, les localités apparaissent Chabournay, La Chapelle Moulière, Charassé, Vouzaille, Latillé, Bondilly, Buxerolles, Biard, Les Barballeres.
Tiens, on passe devant le Parc du FuturAsterix —je cite de mémoire.
Et un panneau : La Rochelle 145km… On hésite…
Mais non, nous allons dormir ici, c’est le centième jour de voyage, 100 tout rond.
Donc, fin des 100 jours.
Mois : septembre 2017
Compiègne !
Départ 10h30, un endroit magnifique
On découvre qu’on était en terrain « un peu » militaire.
Un autre panneau qu’on voit partout : « Te Koop » ça veut dire « A Vendre » ?
A midi, frites et fricadelles et en route pour la France, tiens, voilà le panneau d’entrée —pas terrible comme panneau
Et arrivée à Compiègne, chez Perrine.
En Belgique
Départ 9h30, après une bonne nuit dans notre champ moissonné. Mais… Danièle m’annonce qu’elle reconnaît les chaumes :
– c’est du colza !
Ça, je ne le souhaite à personne.
Et puis près de 600km d’autoroutes allemandes, puis hollandaises puis belges. Une photo en Allemagne, pour illustrer la logique saxonne
Un café convivial en Flandres, mais pates et bière vite oubliées ; c’est à Houthalen Helchteren.
Puis on trouve un coin tranquille ici :
La nuit tombe, nous ignorons où nous sommes, terrain militaire ? On ne sait pas savoir. Au loin le cri déchirant d’une bête féroce retentit lugubrement.
Bonne nuit à tous !