11/06
Cette nuit, il beaucoup plu, et la tente était dans une cuvette mais pas de dégâts. On s’arrête au village, une place centrale étonnante.
Sur la grand route à 12h30, et peu après, des troupeaux, des yourtes, des ARBRES, c’est la grande ville, Oulangom, capitale d’Aimag.
Des touristes, jeunes ricains, la plupart. J’essaye de leur faire peur (ils font la queue au DAB derrière nous) « j’ai tout vidé » je leur dit ; rires polis.
On va manger au marché, comme les autres jours, puis on achète un réchaud à gaz,
compatible MGL et RUS, l’astuce du siècle, CampingGaz International (sic) peut aller se rabiller. On reçoit des nouvelles de Claire. En route, on passe un col à 2100m, Danièle noue un ruban shamanique sur l’ovo (kern) pour aider Claire
puis destination le lac Uureg Nur. Une plaine large et verte, un lac émeraude, des montagnes au loin. Magique, venteux mais magique. Je double les pieux pour tenir la tente. Un berger à cheval nous invite à dormir chez lui, trop de vent qu’il dit. Deux autres arrivent en moto (une Sanya, 150cm3, 5 vitesses) On essaye le réchaud avec eux
ça marche bien. Ils s’approchent ; celui qui a le plus froid s’assoie à l’intérieur, avec nous.
Je fais un tour en moto, pas trop vite, en tout terrain, je fais gaffe ; on offre des fruits, du yogourt, des oeufs durs, puis ils s’en vont.
Surprenant, n’est-il pas ? Les nomades, seraient-ils des gens sympas ? No-comment. Coup de téléphone à Claire. Claire, on pense à toi.