L’ours a gagné

01/06
Debouts aux aurores… prêts à partir à 11h 😉
Et à peine partis (il reste 30km avant le Bieloukha), girophares derrière nous, et on est conduit à la caserne pour défaut de laisser passer en zone de frontière. Ça dure quatre heures, on n’est pas surpris, c’est la même façon de faire qu’en 2012, où nous avions violé le territoire de la Fédération de Russie, en cherchant à y pénétrer deux jours avant la date du visa. Donc cette année, c’est pareil, on viole aussi, ils nous annoncent que nous sommes en zone frontalière, sans autorisation.
– « mais qui la donne l’autorisation ? », que je demande (faut dire qu’ils ont fait venir deux interprètes)
– le FSB
Donc non seulement, il faut se faire enregistrer par les Altaïens, mais en plus, il faut le papier de l’administration russe. pfffff
C’est un nouveau réglement (moins de quatre ans…) et nos guides sont plus vieux que ça.
On promet de le faire l’an prochain, et il se contentent d’un simple avertissement, sans amende. Ils ont pourtant clairement vu qu’on étaient « administratifs border line » vu qu’on a un visa d’affaire en étant retraités.
– mais en Russie, les femmes ne travaillent plus à 55 ans ! et en France ? qu’il demande, le chef.
La honte et on ne verra pas le Bieloukha cette année.
– « ne regrettez pas » nous dit Alexandre —il y en a un qui s’appelle comme ça— ce matin, il y a trop de nuages.
Bon, on s’en fout, ce qui compte c’est la route, et la vodka est bonne.
Alors, on redescend, et il pleut toujours.
On retrouve le panneau d’hier
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On s’arrête au supermarché Mariara, pour acheter des pinces à linge et du PQ et les vendeuses sont vraiment canons. On dort dans une forêt avec les chevaux, les poulains et le crotin.

Post Scriptum : si vous savez que Vladivostok est en zone frontalière, dites le nous, on sera plus vite rentrés 🙂