29/08
Départ 5h ; on quitte la stoïanka où le thé coûte 20 roubles pour l’aéroport de Ekaterinbourg où le thé du Starbuck coûte 200 roubles. Moscou, Paris, Poitiers, diaporama :
On passe voir Claire puis on « retrouve la voiture » 😉
Neuvièmes visas russes !
29/08
Départ 5h ; on quitte la stoïanka où le thé coûte 20 roubles pour l’aéroport de Ekaterinbourg où le thé du Starbuck coûte 200 roubles. Moscou, Paris, Poitiers, diaporama :
28/08
Après les 1000km d’hier :
nous quittons vers 6h30 notre hotel-stoianka :
comme d’hab beaucoup de brouillard, à cette heure là, dans ma tête également. Et toujours, l’odeur un peu douceatre des marais, pas désagréable, finalement.
8h : Tcheliabinsk 1
Vous zallez pam’croire mais on vient de passer un village qui s’appelle « Alakoul » hi hi
On est à Tcheliabinsk vers 10h30 et Ekaterinbourg 2
On prend l’autoroute qui n’est pas trop bien revêtue et parfois interrompue, mais c’est bien quand même, ça repose de laisser la voiture conduire un peu toute seule. C’est un peu des vacances, quoi.
Tiens, un bois de bouleaux :
On est en vue d’Ekaterinbourg, toute une collection d’affiches grand format pour « Russie Unie » —on voit bien la disproportion des moyens entre les différentes listes.
On passe à l’aéroport, billets d’avion, place sûre pour la voiture.
Nuit dans une stoïanka pour camions, toute proche de l’aéroport.
Demain, on décolle à 8h20.
27/08
Départ 6h, c’est beau le lever de soleil, la longue traversée de la Sibérie continue. Ça me plait bien.
7h, magnifique éclairage de la plaine. Nuées de corbeaux. L’odeur très particulière des marais nous accompagne.
8h : Omsk 2 ; tout est beau, ce matin ; ça donne envie d’enfiler un treillis, de chausser des bottes, et d’aller muser dans les petits bois.
10h : Tcheliabinsk 8, notre nouveau plan est de monter à Ekaterinbourg (son consulat de France et son aéroport international).
11h : Tcheliabinsk 7.
Et coup sur coup, on retarde nos montres d’une heure, deux fois de suite.
Ça va nous faire une journée de 26h !! De plus, si le temps recule, la voiture, elle n’avance pas… travaux, bouchons, pffff
On appelle notre assistance, l’IMA, pour des conseils, plusss que pour une aide financière, mais ils sont ridicules :
– vous voulez qu’on vous aide à trouver une place sécurisée pour votre voiture ? Mais c’est facile, laissez là sur un parking !
– vous voulez qu’on vous aide à trouver des billets d’avion ? Mais c’est facile, regardez sur internet, tout le monde fait ça, maintenant.
– bon je vous laisse, je dois remplir toutes les cases du formulaire pour monter votre dossier…
Inter Mutuelle Assistance, paperasse oui, assistance non.
Et bien entendu, les services du consulat sont fermés le week end…
21h, arrivée à Kourgan ; on dort dans une vieille pension, dont seuls les russes ont le secret, l’administration au premier étage, et la caisse au rez de chaussée ; on mange des bricoles dans la chambre, tellement la cantine de l’hôtel ne nous inspire pas. Vu de la fenêtre :
On a roulé 1000km en 15h, je n’avais pas fait ça depuis 1973, en Iran !!!
Ekaterinbourg 5.
26/08
Départ 10h, dans une odeur mi fumier, mi poubelles, mi égouts. C’est vrai que c’est un bel endroit, mais un peu proche de la grande ville…
Omsk 6, sur l’Irtich Trackt. Et comme hier, on croise des camping car à plaque minéralogique bleue ; si quelqu’un sait ce que c’est…
Et toujours les remarques profondes :
Danièle : c’est des immensités immenses
Moi : 25°, on crève de chaud, on a perdu l’habitude.
Le paysage : des marais, des petits bois, des marais, des petits bois, des marais, des petits bois… et des bords de route bien tondus.
On s’arrête à 14h à Kargat, dans un resto presque « chalet suisse », comme il y a trois ans. Diaporama :
25/08
Ce matin, départ 8h30, une belle journée qui commence dans le brouillard et le froid (6° cette nuit). En route pour Novossibirsk, où nous allons être excellents, arrivés à 12h et repartis à 18h, donc en 6h, nous avons vu quatre garages :
– l’ancien garage Toyota, que nous trouvons fermés à notre arrivée, pour cause de déménagement pffff
– le garage Mercedes, qui nous donne l’adresse du nouveau garage Toyota— innocemment, il demande « alors Toyota, vous en êtes contents ? », méchamment, je réponds oui
– le nouveau garage Toyota, où nous sommes accueillis les bras ouverts et couverts de cadeaux —c’est devenu une habitude
– le marchand de pneus, ou nous faisons monter 4 nouveaux Continental neufs, deux des notres étant morts.
Donc 4 garages en 6 heures, encombrements compris, car la ville est saturée de voiture. En soirée, campement au bord de l’Ob.
24/08
Départ 10h30 ; c’était un endroit magnifique, au bord de l’Ienisseï, mais… il a fait beau toute la nuit, et le matin, il pleut. Décidemment, le mois d’août en Sibérie, ce n’est pas à conseiller—en revanche, le poncho sibérien, je le conseille. Deux photos, l’Ienisseï dans le brouillard et un martinet sans téléobjectif:
D’après Danièle, on est déjà plus près de Tallinn que de VVO (on avance, quoi). Vu sur la route, le mange voiture :
Et un camion de triques de bouleaux —mais qu’en font-ils ?
14h : on quitte l’oblast de Tcheliabinsk pour celui de Kemerovo.
On écoute les succès de l’année :
15h30 : Ray Charles, what I say, Novossibirsk 4 ; on passe devant la prison de Marinsk (Pussy Riot).
17h : Da dou ron ron, Novossibirsk 3.
17h30 : Les portes du pénitencier, sur le bord de la route, ils vendent des noix ! Décidemment, les russes sont toujours en avance sur notre Occident… je rappelle que nous sommes le 24 août.
18h30 : arrivée à Kemerovo ; Novossibirsk 2.
J’aime trop ces longues journées à ne faire que rouler. L’esprit bien vaseux, en quelque sorte « en stand by ».
Post scriptum : et puis la journée foire complètement, on ne trouve pas de resto, on roule une heure avec les travaux de la route et le soleil couchant dans les yeux. On dort sur le bord d’un chemin, il est 10h du soir.
pffff
23/08
Nous avons passé une nuit très quelconque, tellement quelconque qu’on ne va pas rentrer dans les détails, le froid, la pluie, la lumière…
…et j’en passe.
Départ 9h30, sous la pluie. À 150km de là, un caravansérail très bien, douches, petitdej.
Ça avance, on perd une heure, on passe à l’heure de Krasnoïarsk.
Perdu, c’est vite dit, ça allonge la journée d’une heure !
Donc : ici = France + 5
16h, une très belle station service Gasprom, si belle que Danièle pense être déjà en France…
Tel n’est pas mon avis, en effet, je limite mon horizon à 1000km à l’ouest de la voiture, afin de ne pas démoraliser le conducteur.
Et toujours de très grandes exploitations : vers Kansk, dans un champ qu’on moissonne, nous comptons huit moissonneuses !
18h, on passe l’Ienisseï, au large de Krasnoïarsk, et on trouve un endroit superbe au bord du fleuve, pour monter la tente.
Bonne soirée.
22/08
Départ 10h30, après une très bonne nuit au bord de l’Angara.
M53, Sibir Trackt, Krasnoïarsk 9.
Grandes plaines agricoles, un peu banales ; temps pluvieux et frais, 11°.
La campagne électorale pour les élections à la Douma, le 18 Septembre est lancée. Un Romanov se présente pour le PC, on aura tout vu :
Une affiche mystérieuse, que nous avons mal comprise :
Russie Unie se montre sur la route :
Au passage à niveau, un camion orange :
Et un panneau « fin de radar », on trouve de tout, en Russie 😉
Dans la famille moto-antenne, voici le numéro 3 :
Et ce soir, on dort sur un parking, la campagne est trop boueuse, flotch :
… et Krasnoïarsk 5.
21/08
Départ 9h30… c’était LE camping des vacances !!! 🙂
Je ne reviens pas sur les détails, tout a été dit hier soir.
Quel coin pourri, tout de même, le village, le delta de la Sniejnaïa, la route en galets, la boue, les marais…
Ce matin, route le long du B. souvent en corniche, belle vue sur les falaises de la côte nord. Dernière ville : Baïkalsk, on mange des omouls, je me souviens de nouveau de mon code de CB et en route : Irkoutsk 1 !!!
Mais la rentrée du dimanche soir sur Irkoutsk est très chargée —surtout qu’il est 14h, only.
Et à 15h : Novossibirsk 18, c’est pas encore fait.
Et comme dit Danièle, à qui rien n’échappe, on retrouve une route connue, vue il y a trois ans Irkoutsk-Krasnoïarsk. On en profite pour s’arrêter tôt, au bord de l’Angara, fille du Baïkal, enlevée par l’Ienisseï, tout ça c’est dans les guides.
Tiens, j’vous mets une photo d’la tente
et comme Claire va mieux, je lui mets un p’tit arc en ciel
20/08
Départ 11h, après une semaine passée autour du lac. On part donc vers le sud — en effet, contourner le Baïkal par le nord est un peu sportif. À midi, picnic au bord de la mer, c’est noir de monde, c’est le week end. On frôle la vodka russe de très très près, tout en restant poli, toutefois.
Irkoutsk 6.
On passe à Gremiatchinsk, où nous avons dormi 4 nuits, c’est la fin du Baïkal qu’on aime… mais la certitude absolue qu’on y retournera… le Baïkal, c’est pas loin, finalement, VVO c’est loin, oui, mais pas le B.
kilomètre 378 : montée en double voie, avec virage à droite en haut de la cote. Il y a un virage pareil après Lussac, en direction de Poitiers.
À Tarantaievo, on prend un bac sur la Selenga qui nous évite 150km. Finement joué.
De l’autre côté, c’est encore la Bouriatie, mais c’est plus russe que Bouriate (des bulbes, un monastère, une grosse usine, le transsib).
Irkoutsk 2.
On retrouve le lac sur notre droite, et on le suit de l’oeil, derrière la voie de chemin de fer.
À 19h30, on arrive au point qu’on nous a conseillé : dans un un delta, noir de monde, des marais où les routes serpentent dans la bouillasse, des trous d’eau de 10m tous les 10m, on roule dans les galets, c’est meuble et bruyant, un ivrogne, cherche à sortir sa lada de la boue de toute la puissance de son autoradio, le soleil se couche comme dans un film de Fellini.
On mange peu et on se couche. Pas de moustiques, une chance.
19/08
Départ 10h20. Finalement la vallée de la Bargouzine n’est pas mystérieuse, comme je le pensais. Le mystère, c’est : pourquoi l’avoir imaginé ? C’est une vallée intéressante, voire charmante, dans sa première moitié. La seconde moitié, non, trop large, trop aride.
Donc on redescent vers le sud, vers le Baïkal.
De plus, le vent se lève sur la chaine, l’orage gronde.
Les chiffons bleus volent au vent.
Beaucoup de pins sont malades. Une épidémie ?
On retrouve vers 17h, notre campement du Transbaïkal National Park.
Le lac est bruyant et agité.
Demain, en route vers le sud du lac.
18/08
Départ 11h, très bonne nuit, réveil ce matin à l’ombre de petits sapins, grâce à des considérations astronomiques complexes, hier soir —où qu’il est l’nord ?
On s’acharne sur la vallée de la Bargouzine, c’est toujours un peu difficile d’admettre son erreur. On décide d’aller au fond de la vallée (torrent, solitude, haute montagne, quasiment le club alpin français, quoi).
On s’arrête au Sacred complex Barhan-Uula, très impressionnant.
Bouddhisme et Chamanisme font bon ménage :
Et puis plusss qu’on avance, plusss c’est plat ; ce matin, les sommets qui nous surplombaient étaient vers 2500, ce soir on ne les voit plus. La forêt a disparu, des vaches, des moissons les remplacent. pfff
Au moins, on a un campement très bien, au bord d’une rivière, l’Oulioun.
Tiens, ce soir c’est la pleine lune.
OuhOuhOuhOuh…
17/08
Ce jourd’hui, c’est le centième jour de voyage. Départ 12h, on quitte le parc national Transbaïkal pour la vallée de la Bargouzine. Une joie immense nous attend, pensons-nous. Beau temps, belle piste, belle vallée, étroite, encaissée, des pins parmi lesquels elle serpente.
Mais ça ne dure pas, la vallée s’élargit de plusieurs kilomètre où la Bargouzine s’écoule mollement. La forêt se fait plus rare, la terre plus aride. Déçu par la Bargouzine, souvent c’est comme ça, on gamberge toujours trop.
Un coup de téléphone à Thierry pour avoir des nouvelles de Claire.
Un datsan, en passant, tout neuf, la déco intérieure ne s’est pas encore alourdie au fil du temps.
Et puis un coin pour passer la nuit, en rêvant de la Bourtouille et en pensant à Claire.
16/08
Petits dej devant la mer
Danièle !!!!! où sont mes tongues ?????
Départ 12h, on va faire un tour dans le parc, mais ça ne se passe pas comme on voudrait : on veut voir les phoques, mais on les voit pas ; on voulait voir la Bargouzine mais on voit la Bourtouille, limpide, sacrée, propre aux dévotions :
On passe un moment au petit port de Kourboulik, diaporama :
15/08
Journée magnifique, un bain dans le Baïkal, départ vers 13h, dernières courses au Titan de Gremiatchinsk et en route vers le Nord. Nous longeons la cote Est jusqu’à Oust-Bargouzine, grand village endormi, des tas de bois partout, une quaincaillerie exceptionnelle (brouettes, gps garmin, tronçonneuses, crocodiles gonflables, cartes sim 4g Megafon, j’en passe…), un vieux bac hors d’usage, un nouveau pont et un accès au Transbaïkal National Park où nous passons la nuit.
Diaporama :
14/08
Toujours au même endroit, une journée riche à ne rien faire.
Encore un bain, c’est tout de même pas très chaud, mais les bouriates se baignent, donc nous aussi. Superbe fin de soirée, soleil couchant etc…
Diaporama :
13/08
Lessives, repos, soleil et plage à Gremiatchinsk (Baïkal Est). Diaporama :
12/08
Temps moche, on s’lève à midi.
L’après midi, je vais faire quelques courses, puisqu’il n’y a pas de bâche, j’achète deux ponchos :
(je ne souhaite pas de commentaires au sujet de cette photo…). Et le temps s’arrange un peu l’après-midi.
Sondage : à la question « beau temps demain ? » voici les réponses :
– oui : 1 réponse
– ne se prononce pas : 1 réponse
Et au lit à 19h !!! Campeur, voilà un métier pour hyperactifs !
11/08
Toute la nuit perchés, face à la vallée de la Selanga, vent et pluie, la voiture secouée par les bourrasques :
Départ 12h —sans se laver et sans déjeuner— c’est la tempête.
Arrivée à Oulan-Oudé, un panneau Huns City……
Quelques courses, on gagne une heure, c’est maintenant l’heure d’Irkoutsk (France + 6) mais la fatigue se fait sentir : j’ai oublié mn code de carte bancaire et on hésite sur le nom des rivières ; et Pierre Fleurisson qui veille à la rigueur du propos… durdur d’être en direct.
Vers 17h, arrivée au Baïkal, pluie et brouillard. Encore quelques courses à la superette TitanMarket, on veut acheter une grande bache bleue de 4m sur 5m… mais la vendeuse nous dit qu’elle est en rupture… sale temps.
On en a un peu plein les bottes Danièle et moi, 3 jours de pluie, tout commence à puer dans l’auto. Mais le champagne soviétique nous aide encore à déambuler
10/08
La pluie ! On se lève à 11h, départ 13h.
Un petit tour dans Tanga, diaporama :
On croit que « ça va s’lever » mais grave erreur, ça ne va pas se lever et la route va être difficile jusqu’à 21h : beaucoup de peuple, route étroite et périlleuse, des trous, des travaux, de la boue. Mais la joie de retrouver dans quelques kil, de retrouver quoi ? la bouri, la bouria, la Bouriatie !!! (*) On commence déjà à retrouver les chiffons bleus accrochés partout. Ça sent la Bouriatie, et le respect des esprits. La voila :
Mais le temps est affreux, on s’arrête manger un goulash-purée dans un café, il est infect, les esprits ne sont pas avec nous. En revanche, on trouve pour dormir un perchoir étonnant, à 20 bornes d’Oulan-Oudé. Ça domine la vallée de la Seranga, panorama 360°, un vent qui souffle en rafales. Photos demain matin, c’est trop sombre ce soir.
La voiture bouge avec le vent, mais le frein à main a été resserré 😉
Pourvu qu’on ait pas ce temps là au Baïkal…
(*) routes esquintées, neurones fatigués.
09/08
Une bonne nuit, dans un endroit magnifique.
Départ 9h45. Temps gris, mais il ne pleut pas.
Un arrêt pour photographier un train, qui est arrêté, lui aussi.
et deux camions
On avance, voici Tchita 3, des champs fauchés, des meules, c’en est bien fini de l’extrême orient russe. Tchita 2, ça avance, on passe au large de Nerchinsk, la ville du musée (miroir etc…), ville sinistrée, car abandonnée par la nouvelle route.
Attention, une reflexion profonde : c’est drôle comme une route est différente à l’aller et au retour. C’est toujours la même route, mais on ne pense pas aux mêmes choses.
Tout se passe dans la tête, en gros.
Le kilomètre 1946, une bonne année
16h : la route de l’Amour c’est fini, ça ne peut pas durer toute une vie, bien sûr…
…mais 2100km, c’est déjà pas mal.
Un SMS à Alexei, pour donner des nouvelles. Et la nouvelle route se nomme Baïkal Trackt, un panneau indique Irkoutsk 1000.
On roule encore 200km, et on s’arrête à Tanga, au bord du lac, repéré à l’aller. Magnifique, pas une bête, si on peut dire
et un petit feu pour le fun !
Bonne soirée !!!
08/08
Départ 10h30, il a fait froid cette nuit, 7°. On est à Tchita 9, il fait 21°, beau temps, je n’ai pas envie de me lever, c’matin. Mais je n’regrette pas, route absolument déserte, superbe… mais bosselée comme d’hab.
Ah, du nouveau, on quitte l’Amourski Oblast pour le Zabaïkalski Kraï. Route montagneuse, paysages superbes. On écoute les musiques des années 70, recommandées par Philippe U. —c’est lui qui a écrit toutes les paroles. C’est à l’adresse http://www.maixuan.me
On rencontre deux motards allemands (l’un d’eux s’appelle Klaus Fuess) qui vont à Magadan ; un container les attend début septembre pour VVO puis Seatle (pas eux, les motos). Eux et nous, avons les mêmes info : contacter Yuri Melnikov de chez links-ltd. Ça rassure.
On avance : Tchita 5 et on écoute « Nouvelle Vague ».
Arrivée ce soir au bord de la Tchornaïa, nous sommes à Tchita 4…
…et il pleut, mais alors, il pleut !!!
07/08
Départ 10h, bonne nuit, beau temps, belle mer. 18°, soleil matinal, lumière magnifique, route déserte, toute neuve mais déjà très ondulée, très très ondulée, les assises qui jouent au dégel ; une route qui a deux ans, d’après wikidanièle.
Toujours d’après wikidanièle, on voyage depuis trois mois —90 jours.
Ah, le tigre moche…
…on passe le point fameux de la route, le « carrefour », i.e. le départ vers la bouillasse, là où c’est écrit Magadan 31. On y retourne pas cette année.
Pour nous, c’est Tchita 9.
Comme on n’a pas de pain, on s’arrête à Tartamugda, c’est tellement petit, qu’il n’y pas de plan sur Garmin. Joli village, une belle rue et quatre épiceries !
On roule encore un peu, puis on s’arrête vers 13h, au bord de l’Oldoï.
Et c’est l’extase. Lavage des jeans, coupage des cheveux, baignage, glandage au soleil.
Dans un catalogue de voyages organisés, ils écriraient « jour 90 : temps libre ».
Tiens, je vais faire une photo :
et pi une autre :
06/08
Nuit fraiche, beau temps ce matin, 23°, depart 10h. Route déserte, à part des camions militaires, curieusement, ils ne roulent pas en convoi. La Russie masse-t-elle des troupes le long de la frontière chinoise ?
Un tracteur, au hasard de la route :
Et le kilomètre 667 :
car le 666 a été piqué.
Dans la matinée notre journée s’allonge d’une heure : on passe à l’heure de Tchita (FR + 7).
Mais on ne fait pas que rouler, nos neurones restent en éveil : je gagne haut la main, le concours (c’est moi l’arbitre) du meilleur mot commençant par « Cal » avec « Calnaval de Lio ».
Puis je m’inscris au concours photo « marais pourri » (diaporama) :
05/08
Départ 10h, à la sortie de ville un panneau indique Tchita 2167km, soit en changeant d’unité : 21nkm (21 nouveaux kilomètres)
À propos, voici un modèle qui conviendrait à nkm 😉
On quitte donc le fleuve Amour… mais on est maintenant sur la route de l’Amour, et on entrera un peu plus tard dans l’oblast de l’Amour. On n’a donc pas tout perdu.
Et on roule toute la journée :
On s’arrête assez tard, dans un champ de soja, pas mal de bêtes.
Ce soir, Tchita 16.
04/08
On se lève tôt pour aller faire contrôler la voiture au Toyota-Centre-Khabarovsk. Nous sommes couverts de cadeaux encore une fois
Je voulais changer les quatre pneus, car les deux à l’avant (qui sont à l’arrière maintenant) sont foutus, mal usés —géométrie défectueuse depuis Poitiers ou bien triangles de suspension qu’il aurait fallu changer à OulanBator, je ne sais pas.
Mais on changera les 4 lorsque les deux à l’avant seront dans le même état que les deux à l’arrière.
Puis retour au bord de l’Amour, soirée exceptionnelle, temps frais, peu d’insectes, coucher de soleil, lessive, c’est le Shambala again.
Et cerise sur le bateau, l’Amour au coucher du soleil
03/08
Une bonne nuit au bord de l’Oussouri, départ 10h. Mais, dans la réserve de bouffe, la boite de petit salé aux lentilles a fuité. La mort dans l’ame, on doit la jeter. Il n’y a pas que des bons moments, en voyage.
Le temps est gris, très humide, 26° à 10h. Champs de soja. On repasse à Latochka, mais cette fois-ci, sans acheter d’eau minérale —à l’aller, on ignorait qu’elle était gazeuse, le jerican avait failli exploser.
Bonne route jusqu’au soir, beau temps chaud. On retrouve avec plaisir, les ciels russes, bleus avec des nuages blancs, fini les ciels chinois, mous, humides, gris du littoral.
Ce soir, on dort au bord de l’Amour. Des jeunes chinois rigolent un peu plus loin. L’un d’eux nous dit bonjour en russe. hihi.
Bonne soirée !
Comme Jeff Wall (le vrai ici)
Au bord de l’Amour :
02/08
Nuit un peu douteuse au phare pour cause d’excès de confiance : les moustiques sont des bêtes très observatrices, et il ne leur a pas échappé que nous n’avions pas mis la moustiquaire…
Douche et petitdej à la gare, pour la troisième fois. Un tour sur le pont de 2012 sur la Corne d’Or —et ses haubans Freyssinet 😉
Une dernière visite au ToyotaCentreVladivostok : filtre et préfiltre à carburants ; derniers conseils, pneus, injecteurs ; repas avec Alexei, cadeaux, photos et pour finir polissage des phares ! Quel accueil !
Et c’est le début du retour ! 34° à 16h, ça commence bien, et pour la première fois du voyage, c’est moi qui ai le soleil à gauche !
Et puis doublage sur un pont, arrêtage par la police, visionnage de la vidéo du délit, fermeture des yeux de la police… en un mot, coup de bolure, très gros coudebolure !
On dort au bord de l’Oussouri (ou d’un affluent) et ce soir, on n’oublie pas la moustiquaire !
01/08
Départ 11h. Encore des cadeaux, des crèpes, des poissons, des cafés ! Puis route surchargée vers Vladivostok, le chassé-croisé du début août sans doute.
Arrivée en ville, nous rencontrons Dimitri, de la Fesco qui nous conseille… les containers de 20pieds, toujours. Puis la boutique des tenues militaires, afin que quelques malheureux impétrants (*) puissent s’affubler.
Un tour en haut du funiculaire, pour le panorama, les touristes chinois et la paire Cyrille-Méthode qui a du sévir par ici.
Les haubans du pont (2012), viennent d’une boite française, la société Freyssinet, groupe Vinci (la même que pour le viaduc de Millau)
Enfin une jolie ballade, malgré la chaleur sur la rue piétonne, qui descend jusqu’à la mer. Un petit resto, bien conditionné (ouf).
Puis retour à notre phare, noir de monde. Bonne nuit !
(*) dont moi