20/08
Départ 11h, après une semaine passée autour du lac. On part donc vers le sud — en effet, contourner le Baïkal par le nord est un peu sportif. À midi, picnic au bord de la mer, c’est noir de monde, c’est le week end. On frôle la vodka russe de très très près, tout en restant poli, toutefois.
Irkoutsk 6.
On passe à Gremiatchinsk, où nous avons dormi 4 nuits, c’est la fin du Baïkal qu’on aime… mais la certitude absolue qu’on y retournera… le Baïkal, c’est pas loin, finalement, VVO c’est loin, oui, mais pas le B.
kilomètre 378 : montée en double voie, avec virage à droite en haut de la cote. Il y a un virage pareil après Lussac, en direction de Poitiers.
À Tarantaievo, on prend un bac sur la Selenga qui nous évite 150km. Finement joué.
De l’autre côté, c’est encore la Bouriatie, mais c’est plus russe que Bouriate (des bulbes, un monastère, une grosse usine, le transsib).
Irkoutsk 2.
On retrouve le lac sur notre droite, et on le suit de l’oeil, derrière la voie de chemin de fer.
À 19h30, on arrive au point qu’on nous a conseillé : dans un un delta, noir de monde, des marais où les routes serpentent dans la bouillasse, des trous d’eau de 10m tous les 10m, on roule dans les galets, c’est meuble et bruyant, un ivrogne, cherche à sortir sa lada de la boue de toute la puissance de son autoradio, le soleil se couche comme dans un film de Fellini.
On mange peu et on se couche. Pas de moustiques, une chance.