La boue

Très bonne nuit au bord de l’Irtych ; la barge, qui tient lieu de bac, poussée-tirée par un remorqueur, passe et repasse devant la tente. Le temps est sibérien ; du soleil, du vent, de la pluie, tout ça presque en même temps.
Au départ, un petit tour à Tevriz, très jolie petite ville, courses, quelques photos :


Puis dernier morceau de piste facile jusqu’à Oust Ichim, dernier village de la province ; son Lénine :

je demande à un flic :
– c’est bon jusqu’à Tobolsk ?
– ça passe s’il ne pleut pas !
Une autre personne me répond, déçue :
– ça passe avec votre voiture… mais pas avec la mienne ! (à cause de ses pneus)
En route pour 100 kilomètres dans la boue… Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour suivre l’Irtych !?
Les 50 premiers kilomètres sont faciles, quoique nous sommes surpris par la facilité qu’a la voiture à se mettre en travers de la route lorsqu’elle est contrariée !
La boue devient de plus en plus épaisse, il faut prendre garde à ne pas trop glisser sur les bords de la route.
Mais ça arrive, même aux meilleurs, les voitures se gênent l’une l’autre, et c’est le plantage collectif.

Très peu de photos, désolé ; un dépannage collectif très sympa. Le conducteur d’à côté me dit en rigolant, quoique sa voiture soit sur le point de se retourner dans le fossé, et sa femme avec 🙂
– cest la Russie !
Une heure plus tard, changement de province, on retrouve les villages où nous avions renoncé, il y a 4 ans. Par exemple, Abaoul, premier village de la région d’après et sa mosquée en rondins

Et on bivouaque à une trentaine de kilomètre d’Abaoul, ici :


Pfffff
Et tout le long de la route, on récupère des silos de vieux kolkozes… les voici :

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