Aujourd’hui, la route en tant que telle, comme disait mon prof de philo, que j’appréciais beaucoup. Départ tranquille de notre désert sableux, puis arrêt 70 kilomètres après au complex Arzan City pour faire un peu de courrier et boire un café.

Je fais laver mon jeans parfumé au diesel et nous admirons le défilé des déglingos ; ils sont tadjiks ou bien ouzbeks et ils passent, ils passent, ils passent, comme les shadoks pompaient. En 1990, un passeur de voiture d’Algérie en Afrique noire, m’avait dit :
– oui, on passe, c’est mieux que tuer, c’est mieux que voler
Depuis j’aime les passeurs.

14 heures, le jeans est lavé, il sèche dans la voiture, en route vers Baïkonour ; rencontre de de suédois, ils ont acheté deux motos à Oulan Bator, et ils rentrent en Suède — sans carte et avec des reservoirs de 14 litres. C’est beau d’être jeune.

Traversée du Syrdaria :

Et arrêt dans un maquis

J’en profite pour révéler mon dispositif pour camoufler une bouteille de vin :

Une très bonne soirée s’annonce !