Baxmaro

Départ rapide, après une nuit un peu chaude —on a pris l’habitude de dormir au frais, en altitude.
Route vers l’est, comme hier.
Et comme hier des maisons partout, les villages se succèdent.
Une centaine de kilomètres de palissades rouillées, souvent en plaques de désensablement, une centaine de kilomètres de chiens, vaches, cochons.
Oui.

Mais ça change, la route vers Baxmaro où nous allons, s’élève… dans le brouillard et les travaux.
Baxmaro n’a rien d’exceptionnel, bâtie autour d’un marais, un urbanisme débridé.
Nous sommes là sur les conseil d’un monégasque, rencontré à Omalo.
– Omalo, cest le désert, allez donc à Baxmalo, c’est plus vivant…
– ah oui ? que je dis
– oui oui, qu’il répond, on s’y connaît, on fait du parapente
– ah oui ? que je dis
– oui mais du parapente pas comme tout le monde, du parapente-compétition de longueur, plusieurs centaines de kilomètres qu’on fait, qu’il dit
– ah oui ? que je dis
– oui et en Iran, ils conduisent les voitures n’importe comment, mais toujours très bien ; en revanche, qu’il rajoute, en Géorgie c’est différent, ils conduisent n’importe comment, mais très mal.
Etc etc ça lui passera avant que ça me revienne.
Une chtite soupe au resto

Et on prend une chambre

Départ demain matin pour la piste vers Khulo.
Bonne soirée à tous

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